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23 septembre 2011 5 23 /09 /septembre /2011 18:10

Expression religieuse et laïcité dans l’entreprise : l’avis du HCI

 

 

 

 

le 16 09 2011 sur Servicepublic.fr

Chargé par le chef de l’Etat en avril 2010 de mener une réflexion sur "l’application du principe delaïcité dans la République", le Haut Conseil à l’intégration (HCI) a rendu public le 6 septembre 2011 un avis consacré à "l’expression religieuse et la laïcité dans l’entreprise".

Constatant que les revendications d’expression religieuse se multiplient depuis quelques années au sein des entreprises (port de vêtements particuliers, demandes d’horaires aménagés ou de repas spécifiques, etc.), le HCI rappelle que la "liberté de conscience" (incluant la liberté religieuse) ne doit pas être confondue avec la "liberté d’expression religieuse", qui ne saurait être absolue. Il indique que le Droit positif (ensemble des règles en vigueur à un moment donné dans une société) permet déjà de traiter certaines demandes individuelles ou collectives. Ainsi, dans l’intérêt de l’entreprise, le règlement intérieur peut prévoir deux types de restriction de l’expression religieuse, liés aux obligations de travail définies dans le contrat de travail (nature de la tâche à accomplir) ou à des impératifs de sécurité, d’hygiène et de santé.

Selon le HCI, régler toutes les demandes fondées sur une appartenance religieuse nécessiterait de compléter le dispositif législatif actuel. Le HCI propose notamment :

  • d’autoriser les entreprises à intégrer dans leur règlement intérieur "des dispositions relatives aux tenues vestimentaires, au port de signes religieux et aux pratiques religieuses dans l’entreprise" au nom d’impératifs tenant à la sécurité, au contact avec la clientèle ou à la paix sociale interne.
  • d’imposer des exigences de stricte neutralité laïque aux structures privées (association ou entreprise) des secteurs social, médico-social (aide aux personnes âgées dépendantes, etc.) ou de la petite enfance (crèches, haltes garderies, etc.), chargées d’une mission de service public ou d’intérêt général, hors le cas des aumôneries et des structures présentant un caractère propre d’inspiration confessionnelle.
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Published by Yves Marion - dans Questions de société
21 septembre 2011 3 21 /09 /septembre /2011 18:01

La Cité des Livres vous invite à un débat avec Serge Portelli, vice-président du Tribunal de Paris, autour de Juger (Editions de l'Atelier) le lundi 26 septembre à 18h45 à la Fondation Jean-Jaurès, 12 Cité Malesherbes, 75009 Paris.

Le débat sera animé par Pascal Morvan, coordinateur du pôle Histoire, Philosophie et Sociologie du Droit de nonfiction.fr. 

L'accès à la Cité se fait par la rue des Martyrs. Il suffit d'appuyer sur n'importe quel bouton du digicode pour ouvrir la grille d'entrée à la Cité. Le débat sera suivi d'une séance de dédicaces.

RSVP à citedeslivres@gmail.com. Places limitées.

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9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 08:32

Dates des élections présidentielle et législatives de 2012

Publié le 11.05.2011

Le ministère de l’intérieur, de l’outre-mer, des collectivités territoriales et de l’immigration a présenté le calendrier des élections présidentielle et législatives de 2012.

L’élection du Président de la République aura lieu les dimanches 22 avril et 6 mai 2012.

Les élections législatives se dérouleront les dimanches 10 et 17 juin 2012.

C’est ce qu’indique une communication au Conseil des ministres du mercredi 11 mai 2011.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 15:44

Fonction publique d’Etat : vers une prime d’intéressement à la performance collective

Publié le 6.09.2011 sur Servicepublic.fr

Le décret instituant une prime d’intéressement à la performance collective dans la Fonction publique d’Etat a été publié au Journal officiel du jeudi 1er septembre 2011.

Cette prime d’intéressement est un outil de rémunération des agents publics qui vient s’ajouter au dispositif de la Prime de fonctions et de résultats (PFR). Elle sera versée à tout agent public exerçant ses fonctions dans les directions ou services dont les résultats auront été atteints (amélioration de la qualité du service rendu aux usagers, maîtrise des coûts, gestion des ressources humaines et développement durable). Le décret précise les modalités d’attribution de la prime : condition de présence effective des agents, caractère forfaitaire de la prime, possibilité de cumul avec d’autres indemnités. A noter que l’application effective de ce décret est conditionnée à la publication ultérieure, pour chaque ministère ainsi que pour les établissements publics qui lui sont rattachés, d’un décret inscrivant les administrations concernées par cette prime dans une annexe au présent décret.

Une circulaire du 29 août 2011 détaille par ailleurs le champ d’application du décret (agents pouvant bénéficier de la prime, conditions de versement), les services bénéficiaires de cette prime, les types d’objectifs assignés aux services et les modalités de fixation du montant de cette prime.

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8 septembre 2011 4 08 /09 /septembre /2011 08:30

nonfiction.fr

    8 septembre 2011

 

 

 

INVITATION

La Cité des Livres vous invite à un débat avec Henri Weber, député européen et secrétaire national adjoint du PS à la mondialisation, autour de La nouvelle frontière. Pour une social-démocratie du XXIe siècle (Seuil) le lundi 12 septembre à 18h45 à la Fondation Jean-Jaurès, 12 Cité Malesherbes, 75009 Paris.

Le débat sera animé par Frédéric Ménager, membre du pôle Science Politique de nonfiction.fr. 

L'accès à la Cité se fait par la rue des Martyrs. Il suffit d'appuyer sur n'importe quel bouton du digicode pour ouvrir la grille d'entrée à la Cité. Le débat sera suivi d'une séance de dédicaces.

RSVP à citedeslivres@gmail.com. Places limitées.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

   
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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:21

 

 

 

http://video.liberation.fr/video/iLyROoafzw61.html

 

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5 septembre 2011 1 05 /09 /septembre /2011 08:07

Pourquoi les filles seraient-elles plus douées pour apprendre à lire et à écrire, tandis que les garçons auraient la bosse des maths et s'orienteraient plus facilement ? Y a-t-il une fatalité à ce que les femmes expriment davantage leurs émotions, soient plus empathiques et prennent moins de risques, alors que les hommes seraient plus ambitieux, plus agressifs, et plus doués pour lire une carte routière ? Hommes et femmes se comportent donc différemment. Mais quelle est la part de l'inné et de l'acquis ?

Démontant les clichés et les stéréotypes, la neuroscientifique Lise Eliot, maître de conférences en neurosciences à l'université Rosalind-Franklin de Chicago (Illinois), publie, le 5 septembre, un livre captivant qui fait le point sur les travaux les plus récents sur la différence des sexes, Cerveau rose, cerveau bleu : les neurones ont-ils un sexe ? (Robert Laffont, 507 p., 22 €). On ne trouve pas de révélations tonitruantes dans cette enquête, mais un constat tout en nuances.

Le débat, virulent aux Etats-Unis, a des répercussions importantes sur l'éducation. Pour certains spécialistes américains, comme le psychothérapeute Michael Gurian, auteur de Nos garçons : mieux les comprendre, mieux les élever (Albin Michel, 298 p., 18 €), la théorie de la primauté de l'acquis sur l'inné a fait long feu."Si vous avez un garçon "normal" - c'est-à-dire pourvu des chromosomes XY et d'un corps et d'un cerveau masculins ayant reçu la testostérone nécessaire -, il est dominé par l'hormone qui l'a fait ce qu'il est", écrit-il.

Aux Etats-Unis, le retour en grâce des écoles non mixtes tient au fait que des scientifiques comme Leonard Sax, psychologue et médecin, considèrent qu'il fauttirer au maximum parti des différences d'apprentissage entre filles et garçons plutôt que de les ignorer.

En réalité, considère Lise Eliot, les différences à la naissance ne sont pas quantitativement très importantes, et, dans de nombreux cas, plus modestes que celles qui existent entre hommes et femmes adultes. "Certes, il existe des études qui révèlent de subtiles différences entre les sexes, chez les enfants, dans le traitement des informations sensorielles, dans les circuits du langage et de la mémoire, dans le développement des lobes frontaux et dans la vitesse et la réactivité générale des neurones, écrit-elle. Dans l'ensemble, quoi qu'il en soit, les cerveaux des garçons et des filles sont remarquablement similaires."

L'apprentissage et la pratique modèlent en fait l'architecture neuronale, de telle sorte qu'arrivés à l'âge adulte, les cerveaux des deux sexes finissent parfonctionner différemment. Notre cerveau se transforme du fait des apprentissages, des émotions : c'est ce qu'on appelle la plasticité cérébrale. "Son câblage à l'âge adulte est fonction, dans une large mesure, des expériences qu'il connaît de la période prénatale jusqu'à l'adolescence", poursuit la scientifique.

Mais quelles sont ces petites différences entre filles et garçons que nous amplifions par l'éducation sexuée et que nous transmettons plus ou moins consciemment à nos enfants ? "Les différences véritablement innées - celles des capacités verbales, des niveaux d'activité, de l'inhibition, de l'agressivité et, peut-être, de la sociabilité - sont petites, toutes petites : de simples tendances qui influencent un peu le comportement des enfants, mais ne déterminent rien du tout par elles-mêmes, explique la neuroscientifique. Ce qui compte surtout, c'est la façon dont les enfants passent leur temps, c'est le regard que l'on porte sur eux, et les conséquences de toutes leurs interactions avec leur entourage sur les circuits neuronaux."

Prenons l'exemple du langage. Les filles parlent un peu plus tôt que les garçons. La petite fille de 9 mois comprend environ cinquante mots, alors que le petit garçon possède le même volume de vocabulaire à 10 mois. La plupart des bébés prononcent leurs premiers mots autour de leur premier anniversaire, mais la petite fille a tendance à les prononcer un mois plus tôt. A 2 ans et demi, les filles conservent cette avance. Cette différence se maintient durant toute la période préscolaire.

Mais, si ces variations sont réelles, elles sont pour le moins ténues. "La supériorité des aptitudes verbales chez les jeunes enfants, même si elle est bien réelle, n'a aucune base neurologique claire, explique Lise Eliot. Il est très probable que les garçons démarrent avec des circuits cérébraux légèrement moins mûrs que ceux des filles au moment où ils apprennent à parler, puis que l'écart se creuse petit à petit parce que les deux sexes ne vivent pas les mêmes expériences."

Pour éviter ce fossé, la neuroscientifique conseille aux parents de garçons en âge préscolaire de renforcer leur maîtrise du langage en leur lisant des albums à haute voix, des comptines, en les faisant parler, en identifiant les sons. Ces conseils valent aussi pour les filles.

Plus ennuyeux, les garçons tiennent moins facilement en place. Ils seraient plus lents à acquérir la maîtrise de soi. "Une importante étude a montré que l'avantage des filles dans le domaine du contrôle inhibiteur constitue la plus importante de toutes les différences comportementales entre les sexes chez les enfants de 3 à 13 ans, note la scientifique. Et c'est ce retard, bien plus que les autres différences cognitives existant entre les sexes, qui fait qu'ils ont plus de difficultés que les filles à s'adapter à l'école."

Les neuroscientifiques supposent en général que l'agitation plus grande des garçons est due à une maturation plus lente des lobes frontaux qui assurent le contrôle inhibiteur, "mais curieusement, les recherches ne confirment pas du tout cette hypothèse", poursuit Lise Eliot. La testostérone prénatale pourrait jouer un rôle dans le fait que les garçons soient plus actifs, voire plus agressifs.

Opposée aux écoles non mixtes, Lise Eliot préconise d'adapter davantage les classes aux garçons. Ils ont besoin d'avoir la possibilité de se mouvoir à travers la classe et de fréquentes coupures pour se dépenser. Par ailleurs, la maîtrise de soi peut être stimulée par des jeux comme "Jacques a dit" ou "1, 2, 3, soleil". Il faut davantage d'expérimentations et de manipulations en plus des enseignements théoriques, s'exercer à l'écriture sans risquer un blâme. Par ailleurs, estime-t-elle, il faut davantage de maîtres.

Quant aux filles, elles ont besoin d'activités pour exercer leurs aptitudes spatiales :jouer à des jeux "de garçons" (construction, logiciels de jeu, ballon, etc.) et, entre autres, qu'on leur montre l'importance des sciences et des maths dans les carrières les plus rémunératrices.

Martine Laronche

Le raisonnement spatial : inné ou acquis ?

 

En général, les femmes n'obtiennent pas d'aussi bons résultats que les hommes à de nombreux tests de raisonnement spatial, notamment pour ce qui concerne la rotation dans l'espace. Cette différence n'avait été mise en évidence qu'à partir de l'âge de 4 ans et demi. En 2008, deux équipes distinctes ont découvert que les garçons de 3 et 5 mois effectuaient mieux que les filles une tâche particulière de rotation mentale. Toutefois, un groupe d'anthropologues qui étudiaient les Esquimaux de l'île de Baffin, dans l'est du Canada, n'a pas trouvé de différence entre les aptitudes spatiales des femmes et celles des hommes. Or, les femmes esquimaudes participent autant à la chasse que les hommes. Si les hommes ont un petit avantage à la naissance, l'importance de l'entraînement dans l'espace semble donc primordiale.

 

Article paru dans l'édition du 04.09.11 

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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 17:57

Billets en francs : échange possible jusqu’au 17 février 2012

Publié le 30.08.2011 sur service public.fr

Un certain nombre de billets en francs sont encore échangeables en euros jusqu’au 17 février 2012.

Il est donc possible d’effectuer une opération d’échange sur les billets suivants (ces billets n’ayant plus de valeur au-delà de cette date) :

  • 500 francs "Pierre et Marie Curie" (équivalents à 76,22 euros),
  • 200 francs "Gustave Eiffel" (équivalents à 30,49 euros),
  • 100 francs "Cézanne" (équivalents à 15,24 euros),
  • 50 francs "Saint-Exupery" (équivalents à 7,62 euros),
  • 20 francs "Debussy" (équivalents à 3,05 euros).

Pour cette opération, il est nécessaire de se diriger vers les caisses des succursales de la Banque de France.

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25 août 2011 4 25 /08 /août /2011 17:22

Cnil : acheter avec son smartphone en toute sécurité

Publié le 23.08.2011 sur Servicepublic.fr

La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) propose une fiche pratique pour réaliser des achats en ligne avec son smartphone ("téléphone intelligent") en toute sécurité.

Présentée sous la forme d’un Questions/Réponses, la fiche détaille notamment les différentes modalités d’achat depuis un téléphone (envoi d’un SMS, accès à un site marchand ou à un site web mobile, recours à un magasin d’applications), les informations transmises lors de l’achat d’une application, les obligations qui incombent aux sites web marchands (mobile ou non), les éléments constitutifs d’une connexion sécurisée et les actions possibles en cas de problème (annulation d’un paiement, dépôt d’une plainte à la Cnil).

La Cnil propose sur le même modèle deux fiches pratiques intitulées "les smartphones en questions" et "Tablettes, smartphones ou téléphones portables : pensez à la sécurité de vos données".

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19 août 2011 5 19 /08 /août /2011 08:41

Sur RTFLASH n° 611

Révolutionner le rapport entre l’homme et la machine

Mercredi, 17/08/2011 - 01:100 commentaire

Depuis une dizaine d’années, les recherches en interaction homme machine (IHM) explosent. De l’écran tactile multi-points à l’aide aux personnes handicapées et aux supports à l’interprétation des grands volumes de données, ces recherches visent à révolutionner le rapport entre l’homme et la machine. L’Inria a investi le domaine avec 5 équipes qui font aujourd’hui de l’institut l’un des grands centres de recherche sur l’interaction Homme-Machine.

« Jusqu’au milieu des années 1990, l’informatique était pilotée par des ingénieurs et des matheux pour qui un programme réussi est un programme fiable qui ne bug pas. » explique Jean-Daniel Fekete, président de l’association francophone d’interaction homme machine (AFIHM) et responsable de l’équipe Aviz. « La relève a été prise par les industriels qui vendent les logiciels : ils ont réalisé qu’un produit facile d'utilisation se vend beaucoup mieux qu’un produit plus sophistiqué qui demande un effort de formation conséquent et une vraie prise en main.»

Une aubaine pour les chercheurs en interaction depuis longtemps convaincus... mais qui ne parvenaient pas à se faire entendre. « L’IHM s’intéresse au système couplé homme+machine dans son ensemble. Il s’agit d’accroître les capacités physiques, cognitives et de communication de l’utilisateur dans sa vie quotidienne en rendant transparents les modes d’interaction. Cela suppose de faire des systèmes plus adaptés aux capacités physiques, cognitives et sociales dont disposent les humains. »

  • Des psychologues et des sociologues aux côtés des chercheurs

On ne sera donc pas étonné d’apprendre que ces chercheurs travaillent de manière très étroite avec des psychologues et des sociologues :

  • Les psychologues étudient les caractéristiques et les limites de nos systèmes perceptifs (vision, ouïe, toucher, sensation musculaire) ou cognitifs (charge mentale, tâches parallèles, etc.) ou bien du contrôle de nos mouvements.
  • Les sociologues analysent la dynamique des communications, des réseaux sociaux et comment ils modifient le fonctionnement de l’entreprise et des organisations, mais aussi quelles sont les conditions qui font qu’une communauté humaine fonctionne ou non, dans le monde physique tout comme sur Wikipédia, Twitter, ou dans les communautés de logiciel libre.

Ces études permettent par exemple d’étendre le pointage, de façon naturelle pour l’utilisateur, à des mondes de très grande taille : sélectionner une étoile dans une galaxie ou une séquence d’ADN donnée dans un génome.

  • Accroître les capacités physiques, cognitives et de communication de l’utilisateur dans sa vie quotidienne en rendant transparents les modes d’interaction

Un autre aspect bien visible de ces recherches concerne les interactions avec les robots destinés à aider l’homme dans des tâches difficiles ou bien les personnes âgées ou handicapées, voire à remplacer un membre défaillant."Il s’agit en quelque sorte d’assimiler le membre robot à un exosquelette qui étend les capacités de l’homme."

Mais le travail sur les interactions vise également à augmenter nos capacités cognitives au-delà de ce que peuvent apporter aujourd’hui les capacités de calcul extraordinaires des ordinateurs. Ces modes d’interaction peuvent, par exemple, nous aider à comprendre les phénomènes abstraits et très complexes qui supposent d’interpréter d’énormes quantités de données. « Mon équipe s’appuie sur la capacité naturelle de l’œil à capturer instantanément des configurations complexes. Nous traduisons donc les très grands volumes de données abstraites en représentations graphiques accessibles à l’entendement. Nous améliorons ainsi notre connexion au monde virtuel. 

  • L’Inria acteur majeur dans la recherche sur l'interaction homme-machine

Aujourd’hui, cinq équipes l’Inria couvrent la majorité des sujets traités dans le domaine de l'IHM. La plus ancienne, In-Situ créée en 2001, est très connue pour ses travaux sur le pointage, Aviz pour la visualisation interactive, Mint pour l’interaction basée sur les sensations tactiles, Iparla pour les interfaces 3D et le travail d’Anatole Lecuyer (Bunraku) pour les interfaces cerveau machine. « En 10 ans, l’Inria est devenu un grand centre de recherche dans le domaine, identifié au niveau mondial. » La raison de ce succès ? « Des projets rassemblant des chercheurs de qualifications différentes — ce qui permet la fertilisation croisée —, une ouverture sur l’international et l’organisation de la communauté francophone qui a rendu beaucoup plus visibles nos travaux dans ce domaine. »

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Published by Yves Marion - dans Questions de société