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Histoire de l'école primaire, littérature pour la jeunesse, Paul-Jacques BONZON, Amis de l'ancienne baronnie de Néhou, anciens du collège de Périers (50), recherches généalogiques et historiques, Société des Antiquaires de Normandie, Société d'archéologie et d'histoire de la Manche....
L'Association des Amis de Paul-Jacques Bonzon, romancier pour la jeunesse, organise une flânerie lecture gratuite des romans de l'auteur manchois de la célèbre série "Les Six Compagnons". Le ...
Nous avons reçu cet ouvrage, résultat de plusieurs années de recherches, de reprises, de relectures et d'harmonisation et souvenir d'un colloque amical sur les pentes de la Croix-Rousse tenu à ...
PAR L'ACADÉMIE DES SCIENCES, ARTS & BELLES-LETTRES DE CAEN, EN PARTENARIAT AVEC L'ÉDUCATION NATIONALE, LA VILLE DE CAEN, ET LE MUSÉE DE NORMANDIE Quatrième édition 2021-2022 LE THÈME : " Les ...
Cher.e.s ami.e.s, cher.e.s adhérent.e.s, Je me réjouis de commencer cette année avec vous et vous présente mes meilleurs vœux. Une année un peu spéciale voire exceptionnelle vient de s'achev...
sous la direction de Christine Prévost et Aurélie Gille-Comte Sponville Cette livraison s'intéresse à la partie de l'œuvre de Paul-Jacques Bonzon qui n'entre pas dans le cadre des séries. Des...
Nous sommes heureux de vous annoncer la parution desCahiers Robinsonn°48 (2e semestre 2020) :
PAUL-JACQUES BONZON. A L’OMBRE DES SERIES, DES OEUVRES SINGULIERES
sous la direction de Christine Prévost et Aurélie Gille- Comte Sponville
Cette livraison s’intéresse à la partie de l’œuvre de Paul-Jacques Bonzon qui n’entre pas dans le cadre des séries. Des romans commeDu gui pour Christmas,Les Orphelins de Simitra,L’Éventail de Séville, ou encoreLe Viking au bracelet d’argent,ont connu un grand succès tant auprès du public que des prescripteurs. Relire ces romans permet d’éclairer le développement de la littérature de jeunesse dans les décennies des Trente Glorieuses.
Relire Bonzon aujourd’hui, c’est aussi mesurer l’écart entre notre monde et celui de l’après-guerre, encore désuet, un monde dans l’attente d’une modernité qui va l’emporter, un monde où les gens semblent avoir des désirs simples mais où l’appel de l’exotisme se fait sentir avec insistance.
SOMMAIRE
Guillemette TISON : Paul-Jacques Bonzon et les éditions SUDEL
Christine PREVOST : Les contes publiés chez BIAS
Christiane CONNAN-PINTADO : Le tropisme espagnol de Paul-Jacques Bonzon dans ses romans non sériels (1945-1971)
Esther LASO Y LEON : Se forger un destin entre grisaille et soleil
Yves MARION : Le Viking au bracelet d’argentou « Quand un Northman se fait Franc »
Anne LECLAIRE-HALTE et Luc MAISONNEUVE : Le Jongleur à l’étoilede P.-J. Bonzon etLe Faucon dénichéde J.-C. Noguès : deux trajectoires différentes
Jacqueline FREYSSINET-DOMINJON : Questions de société dans les romans scolaires de cours moyen et supérieur 1960-1978
Alain CHIRON: On aime bien les HLM avec Paul-Jacques Bonzon, à Bobigny et Stains, surtout pas vers Bezons
Aurélie COMTE-SPONVILLE : Mamadi, le petit roi d’ébène de Paul-Jacques Bonzon : un simple roman d’aventures ?
VARIA
Yves MARION : P.-J. Bonzon dessinateur, ou l’humour au bout du crayon
Alain CHIRON : La Mascotte du cours moyende S. Gilmar en Rouge et Or : Pantin, qu’il est suprême mon HLM !
Max BUTLEN : Littérature de jeunesse, éthique de la conviction et mobilisation professionnelle
Patrick TOURCHON & Leniiw ROMAN : Essais & transformations : Georges Bayard traducteur
Isabelle-Rachel CASTA : « Gifted and talented »… ou : la noire inspiration leroussienne
CENTRE ROBINSON – UNIVERSITE D’ARTOIS 5 RUE DU TEMPLE 62030 ARRAS CEDEX
La Maison de l’histoire de l’école dans la Manche (MHEM), située 12 rue du Château à Carentan (Manche), ne peut être ouverte au public durant les mois d’été en raison de l’impossibilité de pouvoir mettre en œuvre le protocole lié à la COVID 19. En revanche, la vitrine donnant sur la rue est entièrement consacrée à Paul-Jacques Bonzon, l’écrivain et le pédagogue. Le site http://amis-pauljacquesbonzon.com va s’en faire l’écho. Affichettes au format A3, ouvrages scolaires de lecture suivie, un diaporama permanent, une maquette représentant un salle de classe de Paul-Jacques Bonzon, constitue un ensemble qui ne manquera pas d’être remarqué. La vitrine est prévue demeurer jusqu’à la prochaine rentrée scolaire. N’hésitez par à vous arrêter si vous veniez à passer à Carentan et à diffuser l’information le plus largement possible auprès de vos relations.
« Mon Vercors en feu » publié par les éditions SUDEL, en 1957, puis par Hachette, bibliothèque verte, en 1975, dans une version modifiée par l’auteur lui-même, Paul-Jacques Bonzon, vient d’être réédité en août 2019. Belle initiative des éditions Larousse que cette réédition dans une version destinée à une exploitation pédagogique. Le thème s’y prête admirablement puisqu’il s’agit d’un roman d’apprentissage qui revisite des pages d’histoire, mettant en scène des héros courageux du quotidien dans le cadre de la Résistance dans le Vercors. En 1957, c’était un des premiers romans autorisés publiés sur le sujet peut-être parce qu’il s’adressait à la jeunesse.
Cette nouvelle version présentée, annotée et commentée par Benoît Teillay reprend intégralement le texte de 1975. Il est accompagné d’un dossier pédagogique dans lequel l’auteur, son œuvre, l’intérêt et les clés de lecture sous forme de questionnaires judicieux, des commentaires sur le genre, l’action et les personnages ainsi qu’une bibliographie.
Destiné à des jeunes « à partir de 11 ans », cet ouvrage de 159 pages, publié dans la collection Larousse, Les contemporains, classiques de demain, pour un coût de 4,20 €, devrait trouver sa place dans de nombreuses bibliothèques et dans tous les CDI de nos établissements scolaires. En outre, le thème de la Résistance dans un contexte de guerre mettant en scène un adolescent ne peut que rencontrer l’intérêt de nombreux enseignants.
Deux regrets cependant. Le premier de ces regrets touche à la bibliographie de laquelle certaines références essentielles sont absentes. De plus, certaines mentions, notamment celles relatives à la consultation des sites Internet, ne respectent pas les règles éditoriales. Le second regret porte sur le contenu. Le texte retenu est celui de la version de 1975. On peut en comprendre les raisons. Mais elles auraient dû être explicitées. Pédagogiquement, cela aurait eu du sens. Paul-Jacques Bonzon, à la demande de l’éditeur, avait dû modifier son texte initial pour soustraire les expressions trop connotées par l’histoire. En 1975, la France était en période de réconciliation avec nos voisins germaniques. La version initiale de 1957 commence par une lettre de Luc Chastagnier, le jeune héros boulanger à Combe-Froide, qui donne du sens au récit. Ce sont des informations qui auraient pu se montrer utiles pour compléter le dossier pédagogique.
Voilà une réédition intelligente et pertinente. Une belle initiative éditoriale qui pourrait en appeler d’autres. Paul-Jacques Bonzon, romancier pour la jeunesse, était pénétré des principes pédagogiques et des valeurs éducatives provenant autant de sa formation à l’école normale de Saint-Lô (Manche) que de sa pratique professionnelle d'instituteur. Ses romans en portent indiscutablement la marque. Quelques autres de ses ouvrages mériteraient un traitement similaire. Plusieurs me viennent à l’esprit. Gageons que l’initiative des éditions Larousse rencontrera le succès qu’elle mérite.
Yves Marion
Président des Amis de Paul-Jacques Bonzon romancier pour la jeunesse
Fontaine-Etoupefour le 12 octobre 2019
Références :
MARION Yves, De la Manche à la Drôme : itinéraire de l’écrivain Paul-Jacques Bonzon, instituteur et romancier pour la jeunesse, Marigny, Eurocibles, 2008, 316 p.
La Société des écrivains normands, ancienne société fondée en 1923,décerne,tous les ans, des prix à des écrivains d'origine normande. Le jury, cette année, a souhaité remarquer l'ouvrage "De la Manche à la Drôme, itinéraire de l'écrivain Paul-Jacques Bonzon, instituteur et romancier pour la jeunesse", en lui décernant,en 2009, dans le cadre du prix André-Maurois, une mention spéciale traduite par la remise d'un diplôme d'honneur. Outre la satisfaction qu'en retire l'auteur, c'est un formidable hommage rendu au romancier, aussi Normand et Drômois d'adoption, qui, en 1955, avait reçu des mains mêmes d'André Maurois, le prix Enfance du monde.