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22 avril 2020 3 22 /04 /avril /2020 09:27

Saluons cette heureuse initiative que cette mise en ligne de Notices, mémoires et documents de la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche sur le site  http://sahmmanche.free.fr/ Il est néanmoins curieux d'annoncer cette initiative comme "l'amorce d'un grand chantier" quand l'historien sait que la BNF et Gallica  avaient depuis bien longtemps entrepris cette numérisation de grande qualité, l'avaient mise en ligne et pouvait être gracieusement téléchargée. Pourquoi entreprendre ce qui est déjà à la portée de tous ?  

https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34460585f/date

Doublonnage : dépenses d'énergie et de temps inutiles. Il aurait certainement été davantage judicieux de simplement créer des liens pour se focaliser sur des documents qui ne sont pas encore numérisés : Etudes et documents, anciens numéros  de la Revue de la Manche, Publications multigraphiées. Encore qu'il y a lieu de s'interroger et de se demander si, en la circonstance, cela ne relèverait pas plutôt de la mission de la collectivité territoriale de tutelle, en charge du patrimoine local,  que de celle de l'associatif. J'ai personnellement ma réponse. 

 

Cependant, il est mentionné que Notices, mémoires et documents publiée de 1851 à 1958 serait "l'ancêtre" de l'actuelle Revue de la Manche. C'est en partie vrai. En partie seulement, car une telle affirmation opère comme une troncature de l'histoire. Ici, dans une association à vocation historique, comme ailleurs, il va bien falloir se décider à "remettre l'église au milieu du village"! Pour largement surannée qu'elle soit, la formule dit bien ce qu'elle veut dire dans la perspective de se "réinventer le jour d'après" comme les médias ne cessent de le seriner. 

 

Les sources ne manquent pourtant pas, aisément consultables. La publication de Notices, mémoires et documents a cessé en 1958. Ce point a été traité dans deux billets publiés sur le site de la Sahm de Saint-Lô auxquels il était aisé de se reporter : http://sahmsaintlo.free.fr/index.php?post/2019/03/19/test2  et http://sahmsaintlo.free.fr/index.php?post/2018/05/13/Une-histoire-de-logosEn fait, les différentes sociétés savantes du département de la Manche, dans la période de l'après-guerre sont confrontées à d'importantes difficultés financières et ne parviennent plus à assurer leurs publications. La Société granvillaise a dû abandonner la sienne en décembre 1951. Le Pays de Granville a été reprise par la société d'Avranches qui, elle aussi, rencontre les mêmes difficultés. Valognes ne parvient plus à sortir sa publication. C'est alors à l'issue de longues et difficiles tractations, décision est prise de fusionner les publications de Saint-lô et de Valognes. Avranches s'étant retiré d'un processus sur lequel on aura l'occasion de revenir.  

 

L'actuelle Revue de la Manche succédant, en 1960, à la Revue du département de la Manche résulte donc de la fusion, en 1958, - et, là, pour le coup, le terme de fusion est parfaitement adapté - de deux publications : Mémoires, notices et documents de la Société d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche et Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes. 

 

La Revue du département de la Manche se substitue donc [...] aux Notices, mémoires et documents publiés par la Société d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la manche et aux Mémoires de la Société archéologique, artistique, littéraire et scientifique de l'arrondissement de Valognes. Avant-propos Tome 1, Fascicule 1, janvier, 1959.

 

Revue du département de la Manche, tome 2, 1960

 

L'actuelle Revue de la Manche, n'a donc pas un ancêtre mais deux ancêtres à parts égales dans sa création. Au nom du parler vrai, Il fallait que ce soit dit, ne serait-ce que par honnêteté à l'égard de la société valognaise. 

 

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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
15 avril 2020 3 15 /04 /avril /2020 10:59

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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
14 avril 2020 2 14 /04 /avril /2020 14:14

En remplaçant « Rien sans travail » par une formule plus moderne, la nouvelle direction de la SAHM aurait-elle tiré un trait sur la devise d’inspiration maçonnique introduite en 1851 par la vieille société savante saint-loise, la Société d’agriculture, d’archéologie et d’histoire naturelle du département de la Manche ?

« Depuis 1835, inspirer la passion de l’histoire en toute convivialité ».

La formule est séduisante. Elle a l’apparence de l’élégance. L’apparence, seulement !

Réfléchissons. « Depuis 1835», suivi d'une virgule, indique un point de départ. Sans doute veut-on, de la sorte, préciser une date de fondation, celle de la société savante saint-loise. Dans ce cas, parmi les cinq dates connues possibles, 1835 est manifestement la moins pertinente. Le 27 février 1833 et le 27 mars 1835, étaient des rencontres informelles de personnalités locales, et pas toujours les mêmes. La dernière étant à l'instigation du maire de Saint-Lô sur injonction du préfet ! 1835, en revanche, c’est la date officiellement retenue de création de la société savante avranchinaise ! En comparaison, la date officielle de réception de la société saint-loise placée désormais sous la présidence de Jacques Feuillet, secrétaire général de la préfecture de la Manche, c’était le 29 janvier 1837, après autorisation ministérielle du 8 août 1836, émise par le gouvernement de la Monarchie de Juillet. Ce sont-là les faits. Nous rejoignons en cela, par des voies et des sources différentes, la thèse soutenue par Guillaume Viel qui affirme, lui aussi,  que c'est la seule date à retenir.

S’agissant de l’actuelle Société d’archéologie et d’histoire de la Manche (SAHM), association loi 1901, déclarée sous cet intitulé au Journal Officiel, pourquoi taire la date de création du 29 novembre 1958 et la modification statutaire de 1980 ? Trop récente pour faire sérieux ? Nous y reviendrons dans une note à venir. C'est pourtant la seule qui devrait être retenue : 29 novembre 1958, date du récépissé des statuts de la nouvelle société en préfecture de la Manche.

Quant au concept de convivialité, on ne peut pas dire que ce soit la valeur qui ait été la mieux partagée dans l’histoire de la société, ni hier ni avant-hier, pas plus d'ailleurs que dans un passé récent. Formule lénifiante, donc, sans vraiment de contenu et manifestement sans traduction dans les faits. La lucidité impose un devoir de mémoire : l’histoire de cette société savante  est plutôt une histoire de crises où se sont souvent affrontées des personnalités fortes, parfois en des formules peu amènes où, le moins qu’on puisse dire, la convivialité n’était pas spécialement conviée.  Un souhait, sans doute, que tout un chacun, parvenu aux responsabilités, appelle de ses vœux. Vaudrait mieux alors taire le concept pour qu'il se décline dans la réalité des faits et des relations et découler a posteriori comme une évidence vraiment ressentie.

La passion de l’histoire est, en revanche, une heureuse trouvaille. Elle est dans le droit fil de la volonté affirmée par Arcisse de Caumont, déclinée dans les sociétés savantes dont il fut l’initiateur : la Société des antiquaires de Normandie, l'Association normande, la Société Linnéenne de Normandie, entre autres. 

En réalité, les conditions pour qu’une formule devienne slogan ou devise sont bien connues. Elle doit être univoque, consensuelle et ramassée. Elle doit être percutante et s’adapter précisément à l’objet. Trop longue, elle perd en efficacité et n’atteint pas l’objectif recherché.  Elle doit enchanter. Et, comme dit Orsenna dans un ouvrage récent : « C'est peut-être un don mais c’est d'abord un métier… ». Il faut, en la matière, savoir éviter les éventuelles dissonances.  Pour ce qui concerne l'ancienne Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche,  la seule date à retenir, c'est la date de réception et de présentation officielles à la mairie de Saint-Lô, à savoir le 29 janvier 1837, faisant suite aux débats houleux et aux tergiversations manifestes durant toutes ces années de gestation menés sans guère ménager les hommes. Ce n'est pas très glorieux pour les "Pères fondateurs" qui n'étaient certainement pas tous animés d'une authentique passion de l'histoire. Tout aussi houleux furent les débats et difficiles négociations et arrangements qui conduisirent à la création, en 1958, de la nouvelle Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, l'actuelle SAHM.

En communication, pour être performatif, le  message doit être univoque. Ce n'est manifestement pas le cas de la formule proposée, trop longue, trop compliquée. Ainsi rédigée, elle délivre quatre messages dont au moins deux peuvent être contestés. Cible manquée à vouloir trop en faire ! 

La formule gagnerait assurément en élégance, en pertinence et en efficacité en étant davantage ramassée : « inspirer la passion de l’histoire » ou, mieux encore, en forme de devise collée au nouveau logo : « La passion de l’histoire ». Pour le coup, tout serait dit en peu de mots en évitant les éventuels bruits venant brouiller le message. 

Le débat n'est pas clos ! D'ailleurs peut-on débattre de la vérité ? La réponse n'est-elle pas dans la question ? Ce n'est pas parce que une formule aurait l'aval d'un collectif, fût-il élu, qu'elle serait vérité. On sait trop ce que valent les vérités historiques quand elles sont construites par un système, un groupe ou un homme.  Ne tombons pas dans ce fâcheux travers dont le slogan n'est qu'un des nombreux artifices captieux. 

Yves Marion, 17 mars 2020

Maj : 22 mars 2020, 14 avril 2020

 

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Published by Yves Marion - dans Recherches historiques SAHM Saint-Lô
21 février 2020 5 21 /02 /février /2020 15:58
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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
24 décembre 2019 2 24 /12 /décembre /2019 10:24

Ce qui est pris souvent pour le logo de la SAHM n'est pas un logo. Ce n'est pas un sceau, non plus  ! Un timbre ou un cachet ? Pas davantage. C'est, en terme technique professionnel, un cliché ou un stéréotype, c'est-à-dire un objet typographique d'ornementation. Qui a vu et tenu en mains l'objet sait le décrire et le désigner avec exactitude. Il s'agit tout simplement d'un "plomb" typographique. Probablement gravé chez l'imprimeur, à Saint-Lô, conçu par deux Saint-Lois, Jacques Feuillet et Ephrem Houël, deux grands présidents de la toute jeune société savante saint-loise, il était destiné à entrer dans la composition de la première de couverture du premier numéro de Notices, mémoires et documents, publié en 1851. Il accompagnera la publication jusqu'à son remplacement par la Revue du département de la Manche. La symbolique en est évidente pour qui sait la lire. Ce n'est que dans une période très récente que le motif a été retenu unitéralement par l'équipe dirigeante d'alors pour représenter l'identité de la Société. 

L'objet et son histoire a fait l'objet, en 2018, d'une publication en deux parties sur le site de la société saint-loise. Elle ne semble pas avoir retenu toute l'attention qu'elle était sensée susciter. L'information n'a pas été relayée comme le sujet le demandait.

Pour étayer la réflexion à propos d'une thématique qui semble revenir à l'ordre du jour, cette étude mérite d'être à nouveau mentionnée. Les objets, comme les faits, ont une histoire. Leur vie, leur création comme leur rejet, sont des marqueurs de l'histoire du groupe originel. 

MAJ 24 décembre 2019

Le logo de la SAHM n'est pas un logo

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Published by Yves Marion - dans Histoire SAHM Saint-Lô
13 décembre 2019 5 13 /12 /décembre /2019 15:57
La Revue de la Manche vient de paraître

La Revue de la Manche, tome 61, fascicule 246, octobre-novembre-décembre 2019, vient d’être livrée. Depuis de nombreuses livraisons, un louable effort dans la présentation avait été entrepris pour offrir aux adhérents et aux lecteurs une certaine clarification, particulièrement en troisième de couverture. Le mérite en revient aux équipes rédactionnelles. Le changement est intervenu avec le tome 56, fascicule 224, 2e trimestre 2014. La formule ancienne était pourtant claire et conforme à l’histoire.

Les trois premières lignes de la formule actuelle appellent cependant quelques observations. Elles sont rédigées de la manière suivante : « La Société d’archéologie et d’histoire naturelle du département de la Manche a été fondée en 1835. En 1958, elle est devenue la Société d’archéologie et d’histoire du département de la Manche (en gras dans le texte)».

La formulation donne à comprendre que la vieille société savante saint-loise, la Société d’agriculture, d’archéologie et d’histoire naturelle du département de la Manche[1], autorisée en 1835 et, après bien des atermoiements, officiellement réunie, pour la première fois, en 1837, ayant acquis un statut associatif en 1903, se serait dissoute, en 1958, dans une nouvelle association. C’est inexact et, à tout le moins, peu conforme à la vérité historique et à la réalité des faits.

Si ce n’était que maladresse rédactionnelle, elle aurait dû être corrigée depuis longtemps car, sur ce point, les rédacteurs en chefs successifs n’ont pas manqué d’être alertés, parfois avec insistance. Il n’en a pas été tenu compte. La persistance dans l’inexactitude finit par constituer une faute… ou exprimer une intention.

La formulation que proposait Yves Nédélec, le promoteur de la solution retenue en 1958 pour faire face aux difficultés budgétaires de publication du moment, avait au moins le mérite de la clarté. Qui, en effet, de mieux placé que l’archiviste pour trouver les termes justes afin de retracer une histoire dont il était l’un des principaux acteurs ? Le lecteur et/ou l’adhérent soucieux de vérité, à défaut de consulter les archives de la Société, se reportera à la présentation introductive, en 1959, du premier numéro de la Revue du département de la Manche. C’était sous ce titre que la revue a été initialement publiée. Ou encore aux Mélanges multigraphiés, « les publications de la Société d’archéologie et d’histoire naturelle de la Manche de 1851 à 1958 », Archives départementales de la Manche, 1974, p. 13.

La compréhension du présent gagne toujours à la lecture objective des faits du passé. C’est encore une question d’éducation et de culture. Ce sont des valeurs essentielles, fondées sur la raison, que Guizot conférait alors aux sociétés savantes. A l’appui de la démarche initiée en Normandie par Arcisse de Caumont quelques années plus tôt, Il n’a cessé de peser de tout son poids politique pour que ces sociétés savantes se multiplient et se développent à travers tout le territoire.

Puissions-nous ne jamais l’oublier.

Yves Marion

Fontaine-Etoupefour le 10 décembre 2019

 

[1] Le terme d’agriculture a disparu en 1933. Les nombreuses sociétés d’agriculture nouvellement créées faisaient davantage d’adhérents. Quant au concept d’histoire naturelle, il s’est vidé de son sens dès la fin du 19e siècle au profit d’une démarche historique plus positiviste.

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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
2 octobre 2019 3 02 /10 /octobre /2019 17:08

Message de la présidente de la Sahm Saint-Lô

 

Je suis heureuse de vous adresser une invitation de la section saint-loise de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche à la prochaine conférence  qui sera donnée le 

 

-  mercredi  16 octobre 2019 à 18H00,

 

  par Jean RENAUD , Professeur émérite de langues, littérature et civilisation scandinaves,

 

et intitulée :

                       DES VIKINGS AUX NORMANDS

                               Histoire et héritage.

  

   

en l'auditorium de la Maison de l'Histoire à Saint-Lô, (Archives Départementales, 103 rue du Maréchal Juin)

Entrée libre et gratuite.

 

avec mes respectueuses salutations,

 

Anne-Marie DESBUTTES

Présidente SAHM section de SAINT LO

Des Vikings aux Normands : histoire et héritage

 

Tout au long du IXe siècle, les Vikings n’ont cessé de remonter la Seine et ses affluents

et de ravager la Neustrie, malgré les efforts des rois francs pour tenter d’endiguer ce

déferlement. Certains se sont même établis sur le cours inférieur de la Seine, d’autres dans

le Nord-Cotentin. Ce sont ces circonstances qui, en 911, amènent Charles le Simple, à

négocier avec un de leurs chefs, Hrólfr, autrement dit : Rollon – et le traité de Saint-Clair-sur-

Epte fait figure d’acte de naissance de la Normandie.

Le détail de l’établissement scandinave est mal connu, du fait de la rareté des

sources, qu’elles soient écrites ou archéologiques. À cet égard, l’étude de la toponymie

permet d’esquisser la distribution géographique et l’aspect historique de l’implantation. Il s’y

ajoute quelques traces lexicales d’un legs institutionnel et des activités maritimes et rurales.

Mais Rollon ne tente pas de créer un État scandinave, au contraire il se conduit en

successeur des comtes francs de Rouen et il assoit son pouvoir sur la population locale en

conservant le système carolingien en vigueur.

Les Vikings se convertissent et s’intègrent dans une communauté avec laquelle ils

vont bientôt se fondre, bien que cela n’aille pas sans heurts. Mais les successeurs de Rollon

parviennent à imposer l’existence d’une Normandie forte qui, une fois sécurisée, connaît un

véritable essor économique. C’est sous Richard II qu’elle tourne de plus en plus le dos à son

empreinte scandinave.

 

Jean RENAUD

Professeur émérite de langues, littérature

et civilisation scandinaves

Des Vikings aux Normands, 16 octobre 2019, par jean Renaud
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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
16 mars 2019 6 16 /03 /mars /2019 09:52
Vient de paraître : Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg
Vient de paraître : Mémoires de la Société nationale académique de Cherbourg

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Published by Yves Marion - dans Société des antiquaires de Normandie SAHM Saint-Lô
8 mars 2019 5 08 /03 /mars /2019 19:14

 

La Normandie et la Manche en particulier sont depuis longtemps reconnues pour la qualité de leur agriculture. Parmi ses spécialités, les produits laitiers tiennent une grande place et ont acquis au fil des décennies une réputation nationale voire internationale grâce aux efforts des producteurs et des laiteries. Si la tradition laitière et beurrière de la Manche est fort ancienne, ce n’est finalement qu’au début du XXe siècle que les premières laiteries coopératives ont vu le jour.

Cette conférence s’attachera à retracer leur histoire depuis la fondation de la laiterie de Benoîtville en 1904 jusqu’à la conquête du marché asiatique par les grands groupes actuels. Les conférenciers s’attacheront à montrer l’essor du modèle coopératif avec les craintes qu’il a pu inspirer, la problématique du ramassage du lait dans nos campagnes et les crises traversées par les laiteries notamment au cours des deux derniers conflits mondiaux, avec notamment la question du rationnement. Seront également abordés les difficultés d’après-guerre, ayant progressivement conduits à un regroupement des coopératives et à la constitution de grands groupes, plus modernes et à même d’affronter la concurrence mondiale tout en gardant un fort ancrage territorial.

 

 

Nicolas Abraham est chargé des archives privées et anciennes aux archives départementales de la Manche. Spécialiste de la guerre de Cent Ans dans le Cotentin, il s’intéresse aussi plus largement dans ses recherches à l’histoire rurale et à celle de l’élevage en particulier.

 

Thomas Dujardin est titulaire d’un Master recherche à l'université de Caen et spécialiste du Débarquement

 

Maxime Samson est titulaire d’un Master recherche à l’université de Caen et spécialiste du syndicalisme agricole

L’essor des coopératives laitières dans la Manche au XXe siècle
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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô
13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 09:30

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Published by Yves Marion - dans SAHM Saint-Lô