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5 mai 2008 1 05 /05 /mai /2008 07:43
84 % des élèves des sections pour jeunes en difficulté au collège sont issus des catégories sociales défavorisées.

Les catégories sociales les moins favorisées sont très largement sur-représentées dans les sections d’enseignement général et professionnel adapté (Segpa) qui accueillent les collégiens présentant des difficultés scolaires "graves et durables" (100 000 élèves sur 3,2 millions).

Les enfants d’ouvriers, d’employés et des sans-activité représentent 84 % des élèves en difficulté alors qu’ils constituent la moitié des jeunes qui suivent un enseignement général.

Les enfants d’enseignants et de cadres en représentent 2 %, soit dix fois moins que leur part dans l’enseignement général. Les enfants de cadres moyens (les professions intermédiaires) ou d’artisans et commerçants sont eux aussi nettement sous-représentés.

Les inégalités sociales face à l’école se construisent dès l’école maternelle et primaire. Elle sont donc déjà marquées à l’entrée au collège où elles s’accentuent. Le système français est marqué par son académisme, des évaluations fréquentes et des enseignements précoces. Autant d’éléments qui pénalisent ceux qui disposent des plus faibles atouts familiaux.

L'observateur des inégalité

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
7 février 2008 4 07 /02 /février /2008 08:49
Lu dans Ouest-France de ce jour :


Les auxiliaires de vie scolaires seraient des "handicapés" ?!!

Ces personnels en recherche légitime de  statut à défaut de reconnaissance,  employés  par  l'Education nationale , emplois précaires,  utilisent, et c'est bien normal tous les  stratagèmes possibles  pour parvenir  à  leurs fins.

Il semble qu'un amendement parlementaire leur permette d'être assimilés aux personnes  "handicapées" et donc de pouvoir prétendre  à la reconnaissance. Ils se tournent naturellement vers les MDPH pour retrirer des dossiers.


Le moins que l'on puisse dire, cette démarche est injurieuse à l'agard des personnes en situation de handicap. mais n'est-ce pas là le résultat de l'application parfois très fantaisiste d'une loi très incomplète du 11 février 2005?

On est bien éloigné de l'esprit des débats. Elle se voulait une loi de pleine citoyenneté. A voir le résultat, on est en droit d'en douter !

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 21:49

Dans un entretien exclusif à paraître demain dans Le Figaro, le ministre de l'Éducation lève le voile sur les grandes lignes de son plan pour l'école primaire. Nicolas Sarkozy devrait détailler la réforme dans les prochaines semaines.

La grève de la fonction publique devrait recevoir un large écho auprès des enseignants. C'est l'occasion pour le ministre de tester le service minimum d'accueil à l'école. Une première en France.

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
15 janvier 2008 2 15 /01 /janvier /2008 07:50
Arrêté du 31 décembre 2007 fixant au titre de l'année 2008 le nombre de postes à pourvoir aux concours externes et aux concours externes spéciaux de recrutement de professeurs des écoles
     http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0773913A

     Arrêté du 31 décembre 2007 fixant au titre de l'année 2008 le nombre de postes à pourvoir aux seconds concours internes et aux seconds concours internes spéciaux de recrutement de professeurs des écoles
     http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0773917A

     Arrêté du 31 décembre 2007 fixant au titre de l'année 2008 le nombre de postes à pourvoir aux troisièmes concours de recrutement de professeurs des écoles
     http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0773918A

     Arrêté du 31 décembre 2007 fixant au titre de l'année 2008 le nombre de postes à pourvoir aux concours d'accès aux cycles préparatoires aux seconds concours internes de recrutement de professeurs des écoles
     http://www.legifrance.gouv.fr/WAspad/UnTexteDeJorf?numjo=MENH0773920A
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
28 décembre 2007 5 28 /12 /décembre /2007 17:51
Proposition de loi Assemblée nationale n° 474 du 13 décembre 2007 autorisant les aides publiques aux établissements d'enseignement privés sous contrat pour rendre accessibles les locaux aux élèves handicapés
Auteur(s) du texte ASSEMBLEE NATIONALE, VANNESTE (Christian)
Date 2007-12-13
Numéro, pages 4 p.
Résumé La présente proposition de loi a pour objectif d'améliorer les conditions de scolarité des élèves handicapés et de tenir compte du principe de parité entre les établissements d'enseignement publics et privés. En vertu de la loi handicap, les établissements ouverts au public devront être accessibles, quel que soit le handicap, dans un délai de 10 ans. Cette loi affirme le droit d'accès à la scolarisation en milieu ordinaire, et donc dans un établissement privé si tel est le choix des parents. Cette obligation s'avère bien souvent problématique pour les établissements d'enseignement privé sous contrat, compte tenu du fait que ceux-ci, au vu notamment des dispositions des lois Gobelet et Falloux, ne peuvent bénéficier de subventions publiques pour financer la mise en oeuvre de travaux de mise en conformité, contrairement aux établissements publics, et le coût de tels travaux s'avère souvent hors de proportion avec les ressources financières de ces établissements. L'objet de la proposition de loi consiste donc à transposer le dispositif actuellement en vigueur en matière d'équipement informatique des établissements d'enseignement privés afin de permettre à ces derniers de bénéficier d'aides publiques pour les travaux de mise en conformité liés à l'application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005.
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
20 décembre 2007 4 20 /12 /décembre /2007 10:21
Voir "Les Risques du métier" n°7 de décembre 2007.


Contrairement aux enseignants des écoles maternelles, les enseignants d'école élémentaire n'ont pas à s'assurer de la continuité de la prise en charge de l'enfant par un de leurs parents. Lorsque les enfants sont confiés à l'institution scolaire il y a transfert temporaire de l'obligation de surveillance des parents vers les enseignants. Mais à la sortie de la classe dès lors que le parent est autorisé à pénétrer dans l'enceinte scolaire, il récupère de facto l'obligation de surveillance.

Références :

C. 97-178 du 18 septembre 1997.
Réponse de Me Hazan des 17 janvier 2007 et 20 avril 2007
Lettre DAJA1 n° 02-307 bis du 8 octobre 2002


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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
17 décembre 2007 1 17 /12 /décembre /2007 00:00

Vraie et fausse pédagogie.

 

« Que la pédagogie qui, par définition, est destinée à régir l’éducation de l’enfance cesse d’être une sorte de mauvaise rhétorique philosophique, une moderne scolastique. Il ne s’agit ni de parler ni d’écrire. Il s’agit de penser, il s’agit surtout d’agir. La seule et la vraie pédagogie sera donc toujours celle qui s’affirmera elle-même au dehors par la plus parfaite discipline intellectuelle et morale de l’enseignement primaire. »

 

Léon Déries, « vraie et fausse pédagogie » in Revue pédagogique, 1900, p.551

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
28 novembre 2007 3 28 /11 /novembre /2007 13:31
Retrouvé un article fort intéressant de Brian Simon (né en 1915, professeur de pédagogie à l'université de Leicester) :

"Tests d'intelligence et école unique"

publié dans la revue Recherches internationales à la lumière du marxisme, L'éducation, n° 28 de novembre décembre 1961. Editions la nouvelle critique, Paris 1962, P. 169 à 197.
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 10:45
Source :
http://www.halde.fr/IMG/alexandrie/3166.PDF


Résumé:

 
Auteur(s) du texte HAUTE AUTORITE DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS ET POUR L'EGALITE, HALDE
Date 2007-10-01
Numéro, pages 2 p.
Résumé Un travailleur handicapé avec un taux d'invalidité de 35 % est placé à titre provisoire, tous les ans, sur un poste de maître auxiliaire de menuiserie en tant que "titulaire sur zone de remplacement académique", dans un collège près de son domicile, où vivent sa femme et ses trois enfants. Titularisé dans le corps des professeurs de lycée professionnel, discipline "ébénisterie", il ne peut accéder, malgré ses nombreuses demandes, à l'affectation définitive sur le poste de ce collège puisque celui-ci est classé "Génie industriel du bois". Au mouvement 2005, cette place a été définitivement attribuée à un autre professeur, titulaire dans la discipline visée par l'intitulé du poste, le réclamant se retrouvant alors affecté à un poste éloigné de son domicile, l'obligeant à parcourir quotidiennement de nombreux kilomètres, ce qui a pour effet d'aggraver ses problèmes de santé. Or, l'instruction menée par la haute autorité révèle que si l'académie mise en cause invoque que, pour prétendre à une affectation définitive, il faut être titulaire d'une spécialité identique à l'intitulé du poste, d'autres professeurs, ont été affectés sur des postes de professeurs en génie industriel du bois, alors que leur spécialité initiale était l'ébénisterie. Les parties ayant consenti à la médiation, le Collège invite le Président à nommer un médiateur dans cette affaire.
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
5 novembre 2007 1 05 /11 /novembre /2007 10:31

ÉLÈVES INTELLECTUELLEMENT PRÉCOCES
Parcours scolaire des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières à l’école et au collège
NOR : MENE0701646C
RLR : 501-9b
CIRCULAIRE N°2007-158 DU 17-10-2007
MEN
DGESCO
A1-1/ A1-2

Texte adressé aux rectrices et recteurs d’académie ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale ; aux inspectrices et inspecteurs d’académie, inspectrices et inspecteurs pédagogiques régionaux ; aux inspectrices et inspecteurs chargés des circonscriptions du premier degré

 
La loi d’orientation et de programme pour l’avenir de l’école prévoit, dans son article 27 codifié 321-4, une meilleure prise en charge des élèves intellectuellement précoces ou manifestant des aptitudes particulières et qui montrent aisance et rapidité dans les activités scolaires, “notamment par des aménagements appropriés”.
Un grand nombre de ces élèves poursuivent une scolarité sans heurt, voire brillante, il n’y a pas de mesure particulière à prendre pour eux, leur parcours scolaire s’organisant sans que l’on sache le plus souvent qu’ils sont intellectuellement précoces.
D’autres manifestent des difficultés dans leurs apprentissages ou dans leurs comportements qui peuvent être sensibles dès l’école maternelle. Elles sont cependant plus nettes dès le début de l’école élémentaire et plus encore au collège où elles se trouvent amplifiées par la période de l’adolescence. Des investigations mettent alors en évidence leur précocité intellectuelle.
À partir d’un dialogue avec la famille et avec l’éclairage des psychologues scolaires, l’école apporte des réponses prenant différentes formes, associées ou pas : enrichissement et approfondissement dans les domaines de grande réussite, accélération du parcours scolaire, dispositifs d’accueil adaptés.
Pour prendre pleinement leur sens et être généralisées ces mesures supposent :
- l’amélioration de la détection de la précocité intellectuelle dès qu’un enfant est signalé par l’école ou par sa famille comme éprouvant des difficultés, y compris d’ordre comportemental, afin de proposer des réponses adaptées et un suivi. Cette détection suppose la vigilance des enseignants, en particulier à travers les évaluations régulières des acquis de chaque élève dont ils informent régulièrement les parents (ou le représentant légal). Elle mobilise également l’expertise des psychologues scolaires, nécessaire pour analyser précisément la situation de chaque enfant concerné et procéder, le cas échéant aux examens psychométriques nécessaires. Le dialogue ainsi engagé avec les parents durant l’année scolaire doit se poursuivre au- delà avec l’appui du psychologue scolaire ;
- l’amélioration de l’information des enseignants et des parents sur la précocité intellectuelle, les signes que manifestent les élèves, les réponses qui peuvent être apportées ;
- l’organisation de systèmes d’information (départemental ou académique) afin de quantifier le phénomène, de qualifier les situations, de recenser les réponses apportées. Dans le but de venir en aide aux élèves concernés et à leur famille, ainsi qu’aux enseignants en charge de ces élèves, la mise en place d’un groupe académique ou départemental chargé du suivi de cette question ainsi que la désignation d’une personne ressource sont des réponses possibles.
Cela implique des efforts importants en matière d’information et de formation en direction des personnels du 1er et du 2nd degrés.
En formation initiale, le cahier des charges des IUFM prévoit comme l’une des compétences professionnelles la capacité à prendre en compte la diversité des élèves. Il conviendra donc d’attirer l’attention sur ce point afin de s’assurer que la problématique de la précocité est traitée à ce titre.
En formation continue, dans le premier degré comme dans le second degré, des actions de formation des enseignants doivent être organisées de façon à les sensibiliser à cette problématique et à leur permettre de différencier leurs pratiques.
En outre, il est souhaitable d’opter pour des actions plus ciblées en direction de deux autres catégories de personnels : les directrices et directeurs d’écoles ainsi que les principaux de collèges d’une part, les psychologues scolaires et les conseillers d’orientation-psychologues d’autre part. Des mesures concrètes peuvent rapidement être mises en œuvre dans ces deux directions comme :
- l’inscription au plan de formation initiale des directeurs d’écoles et des principaux de collège d’un module concernant les élèves à besoins éducatifs particuliers, dont les enfants intellectuellement précoces ;
- l’organisation d’une formation systématique des psychologues scolaires ainsi que des conseillers d’orientation-psychologues sur le dépistage des enfants intellectuellement précoces, l’accompagnement des familles, et les informations à apporter aux enseignants.
Cet ensemble de mesures coordonnées aux niveaux académique et départemental doit permettre une mise en œuvre rapide et efficace de la loi. Il n’y a pas lieu de conduire un dépistage systématique. En revanche, chaque fois qu’un élève manifeste un mal être à l’école ou au collège, un trouble de l’apprentissage ou du comportement, ou simplement que ses parents en font la demande, la situation doit être examinée sans attendre, et les éventuelles mesures adaptées doivent être prises.
Afin de favoriser la mise en œuvre de ces mesures, un groupe national sera créé pour élaborer un guide d’aide à la conception de modules de formation réunissant des ressources documentaires et des pistes méthodologiques. Ce groupe sera également chargé du repérage des bonnes pratiques, visant à faire mieux connaître les réponses possibles et en garantir la mise en œuvre.
Les rectrices et recteurs d’académie, les inspec trices et inspecteurs d’académie, directrices et directeurs des services départementaux de l’éducation nationale, mobiliseront les corps d’inspection du premier et du second degrés pour définir les stratégies locales de mise en œuvre de ces mesures. Ils s’appuieront pour ce faire sur les IUFM et leurs formateurs, ainsi que sur les ressources des associations dont certaines représentent une expertise précieuse en la matière.


Pour le ministre de l’éducation nationale
et par délégation,
Le directeur général de l’enseignement scolaire
Jean-Louis NEMBRINI

Source :
http://www.education.gouv.fr/bo/2007/38/MENE0701646C.htm

Enseignements élémentaire et secondaire
 
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