AMOPA de la Manche – Sortie du mercredi 30 mars 2016

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Le château de CREVECOEUR-EN-AUGE, du Moyen-Age au XXIème siècle.

L'Epopée des Frères SCHLUMBERGER »

Ce mercredi 30 mars, les Amopaliens sont allés dans le Calvados à la rencontre de Dame Jeanne de Thibouville dans son château de Crèvecoeur-en-Auge.

Entouré de douves, il a conservé son plan d'origine en deux parties. Dans la basse-cour sont regroupés les bâtiments agricoles à pans de bois du XVème et XVIème siècles : la ferme, le magnifique colombier carré, la grange et la chapelle du XIIème siècle. A côté de celle-ci, les Amopaliens ont découvert le jardin des Simples et Dame Jeanne leur a expliqué les remèdes magiques pour soigner petits maux et grandes fièvres. Puis, elle a emmené le groupe vers la haute-cour, sur la motte féodale où se dresse le manoir d'habitation seigneurial à pans de bois protégé par un ensemble de fortifications en pierres du XIIème siècle.

Après cette visite théâtralisée, les Amopaliens ont fait un saut dans le XXème siècle pour écouter, racontée par le directeur du Musée, « L'Epopée des frères Schlumberger ». Depuis 1973, la grange du château abrite le musée consacré à ces deux jeunes chercheurs alsaciens, Conrad (1878-1936) et Marcel (1884-1953). L'un était ingénieur des mines et l'autre avait fait l'Ecole Centrale de Paris. Leur première idée fut de mesurer la résistivité des sols pour en déduire leur possible nature (craie, grès, granit…), puis ils développèrent leur technique de prospection électrique en inventant multiples outils. En 1926, ils fondèrent la « Société de Prospection Electrique ». En 1927, Conrad eut l'idée d'utiliser les puits de forage et aboutit à la naissance du carottage électrique. Ce procédé va faire fortune et s'utiliser partout dans le monde où se trouvent des champs pétrolifères. Les deux frères posèrent les principes de la « diagraphie au câble ». Leur société donna naissance ensuite à « Schlumberger Limited » spécialisée dans les mesures dans les forages et à la « Compagnie Générale de Géophysique » spécialisée dans les mesures de surface.

Au XXIème siècle, Schlumberger est l'un des acteurs majeurs des services pour l'industrie pétrolière.

Après cette visite enrichissante, les Amopaliens se sont retrouvés à l'Auberge du Cheval Blanc de Crèvecoeur pour un déjeuner convivial.

Mais le groupe n'allait pas quitter le Calvados sans aller sur la route du cidre visiter la ferme cidricole « Pierre Huet » à Cambremer. Là aussi les attendait une visite intéressante qui s'est terminée par une dégustation de produits locaux.

Annie Bruniquel, secrétaire adjointe de la section et organisatrice de la sortie.

Madame, Monsieur,

En ce début d’année, le Secrétariat national de l’AMOPA vous prie d’accepter les voeux bien sincères qu’il forme pour vous-mêmes, les vôtres et les équipes qui vous entourent. Que 2016 nous permette de fortifier les liens qui nous unissent et de faire rayonner la langue et la culture françaises.

Vous trouverez, en pièce jointe, la maquette d’information et le carton réponse de la manifestation que l’AMOPA nationale organise le 2 février 2016 dans le Grand Salon de la Sorbonne sur les thèmes “Histoire des jardins – la création d’une rose”. Nous vous demandons de bien vouloir communiquer cette information aux membres de vos sections.

En espérant vous voir nombreux à cette belle manifestation, nous vous prions d’accepter, Madame, Monsieur, l’expression de nos pensées les meilleures.

Le Secrétariat national

ASSOCIATION DES MEMBRES

DE L'ORDRE DES PALMES ACADEMIQUES

"L'histoire des jardins"

"La création d'une rose"

Mardi 2 février 2016 à 15 heures

Grand Salon de la Sorbonne

Sous le haut patronage de Madame Najat VALLAUD-BELKACEM

ministre de l'Education nationale,

de l'Enseignement supérieur et de la Recherche

La présidence de Monsieur François WEIL

Recteur de l'Académie de Paris, Chancelier des universités

Monsieur Michel BERTHET

Président national de l'Association des

Membres de l'Ordre des Palmes Académiques

et le bureau national

ont le plaisir de vous convier à une évocation :

les jeux entre la nature et l'art

le Mardi 2 février 2016 à 15 heures

dans le Grand Salon de la Sorbonne

47 rue des Écoles – 75005 Paris

Une collation sera servie dans le péristyle

Cette invitation strictement personnelle vous sera demandée à l'entrée ainsi qu'une pièce d'identité

P R O G R A M M E

"Ode aux fleurs en hommage à nos jardins et à leurs jardiniers"

par les élèves du Printemps de la Poésie AMOPA (classe de CE2, école Littré de Paris VIème) sous la conduite de leur professeur, Mme Marie-Dominique de Coulhac

"L'histoire des jardins"

par Monsieur Alain Baraton

responsable du domaine du Petit Trianon et du Grand parc du château de Versailles

"La création d'une rose"

par Monsieur Jacques Ranchon

des pépinières Paul Croix (Bourg-Argental).

Création d'une œuvre d'art "des roses en verre et en métal" par les élèves du lycée des métiers Jean Monnet à Moulins-Yzeure (Allier).

Un moment musical

par le Quatuor à cordes de l'Orchestre symphonique de la Garde républicaine

A M O P A

Siège social :

110 rue de Grenelle 75007 Paris

Ministère de l’Éducation nationale

Secrétariat national :

30 avenue Félix Faure 75015 Paris

01 45 54 50 82

amopa.courriel@orange.fr

A.D.O.S.O.M

Association pour L’Administration
Des Œuvres Sociales D’Outre-Mer

Association des Membres de l’Ordre des Palmes Académiques

Manifestation du 2 février 2016 - Grand Salon de la Sorbonne

Carton réponse à retourner au secrétariat de l’AMOPA avant le 25 janvier 2016

30, avenue Félix Faure -75015 Paris

Mme, M ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Adresse : ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Code postal : …………………………………Ville : …………………………………………………………………………..........................

Tél : ……………………………………………………Courriel :……………………………………………………………………………………….

Participation aux Frais :

25€ par personne, soit : 25€ X ………… = ……….. €

Chèque libellé à l’ordre de l’AMOPA (inscrire au dos du chèque : Conférence du 2 février 2016)

Date et signature

Le président et le bureau de la section AMOPA de la Manche vous souhaitent une bonne et heureuse année 2016

Ils se réjouissent de pouvoir vous retrouver cette année tant pour des moments conviviaux à l'occasion de sorties ou lors de conférences qu'autour des actions menées en faveur des jeunes.

Le président

Michel Le Bohec

L’histoire d’une association s’écrit comme un livre, par chapitres. Lesquels portent l’empreinte et le style de ceux qui ont en charge la conduite des affaires. La section de l’Amopa de la Manche n’échappe pas à cette règle. Il y eut d’abord le chapitre écrit par Henri Dégremont suivi d’un autre à la lisibilité incertaine. Puis, il y eut le chapitre Roger-Jean Lebarbenchon rédigé sur le mode de la réorganisation du groupe, de sa reconnaissance et de son identité suivi de celui écrit par Nicole Bonnemason dans l’esprit et la continuité du précédent. Un chapitre empreint d’une puissante impression de gentillesse, de sympathie et de convivialité. Mais Nicole a exprimé lors de la dernière assemblée générale son souhait de passer la « plume », autrement dit, le témoin, à un successeur. Michel Le Bohec, nouveau président de la section de l’Amopa de la Manche, ouvre donc un nouveau chapitre. À lui d’en rédiger l’introduction en forme de transition. Tous nos vœux l’accompagnent, aidé par un bureau au service de la réussite d’une section toute tendue vers la promotion des valeurs essentielles.

« Le soleil est nouveau tous les jours », telle est la devise de l’AMOPA.

Pirou, Gratot, deux châteaux, deux légendes

Ce mercredi 30 septembre a permis à la cinquantaine d’amopaliens de la Manche de se retrouver sous le soleil pour visiter deux châteaux blottis dans le bocage du Coutançais non loin de la mer.

Chef-d’œuvre de l'architecture militaire médiévale, le château fort de Pirou fondé au XIIe siècle est l'un des plus anciens de Normandie. C'est l'un des mieux conservés grâce à la remarquable restauration initiée, à partir de 1966, par l'abbé Marcel Lelégard (1925-1994). Déjà protégé par cinq portes défensives, il s'élève sur un îlot artificiel entouré de trois douves. La reconstruction du château en pierres, sur des vestiges en bois, date probablement de la fin de la seconde croisade, vers 1149, lorsque Guillaume de Pirou revint au château. Dans la basse-cour, s'ouvre un ensemble exceptionnel : la boulangerie, le pressoir, la chapelle Saint-Laurent et la salle des plaids qui abrite la « tapisserie de Pirou ». Celle-ci relate, non sans humour, la conquête de l'Italie du Sud et de la Sicile par les Normands du Cotentin menés par les seigneurs de Hauteville-la-Guichard. Cette broderie de laine, sur toile de lin, à l’imitation de celle de Bayeux, est le travail de Mme Thérèse Ozenne, à qui il fallut 16 années (1976-1992) pour réaliser cette œuvre de 58 m de longueur. Le groupe pénètre dans la forteresse par un pont de pierre qui remplace l'ancien pont-levis et visite le vieux logis avec sa salle des gardes, sa salle à manger et les cuisines. Les amopaliens empruntent alors des escaliers étroits pour accéder au chemin de ronde bordé de magnifiques toitures de schiste. Du haut de la tour carrée, chacun a une vue panoramique de la mer aux marais. On ne peut quitter cette petite forteresse sans penser aux seigneurs de Pirou qui auraient pu échapper à un siège des vikings en se transformant en oies sauvages grâce un grimoire. En revenant pour retrouver celui-ci et sa formule magique, les oies découvrirent un château incendié. Alors elles ne purent retrouver figure humaine et c'est pourquoi chaque année, elles reviennent au printemps et repartent à l'automne.

Après un délicieux déjeuner au restaurant le « Tournebride » à Gratot, les amopaliens se sont approchés des ruines spectaculaires du château des Seigneurs d’Argouges. Celui-ci a été sauvé d'une ruine totale grâce à une équipe de bénévoles passionnés qui, à partir de 1968, a entrepris sa restauration. On accède au château implanté au milieu de douves, par une double poterne d'entrée flanquée de bâtiments à usage de communs. À une extrémité, une ancienne tour d'entrée daterait du XIIIe siècle. Ce site architectural exceptionnel abrita 16 générations de seigneurs, les Seigneurs d’Argouges, qui le bâtirent, le remanièrent et l'agrandirent pour en faire au XVIIIe siècle, une riche demeure de plaisance. Chacun a le regard attiré par la haute et élégante tour de la fée Andaine qui aurait vécu au château. Le propriétaire des lieux, un jour qu'il chassait, rencontra une très belle femme dont il tomba amoureux. Il voulut l’épouser. La jeune femme, qui était une fée, accepta à la condition de ne jamais entendre prononcer le mot « mort ». Leur union dura sept ans, mais le mot interdit échappa de la bouche du seigneur. Alors la fée disparut à jamais par la fenêtre… Depuis ce temps, les visiteurs peuvent monter voir la trace de la main de la fée sur le rebord de la fenêtre la plus haute de la tour. Dans le domaine, au milieu des arbres, les amopaliens découvrent, dans une clairière, l'ermitage Saint-Gerbold. Celui-ci fut d'abord une chapelle construite par la famille d’Argouges au début du XVe siècle. Elle était dédiée à Saint-Gerbold, évêque de Bayeux au VIIe siècle. Elle fut convertie en ermitage vers 1620 et abrita sept ermites du XVIIe siècle à la Révolution. Elle devint un lieu de prière et de vie toujours très lié au château des Seigneurs d’Argouges.

Annie Bruniquel

secrétaire adjointe

organisatrice de la journée