À l’approche de la période hivernale, une instruction interministérielle du 24 octobre 2012 fait le point sur les actions destinées à prévenir et à faire face aux conséquences sanitaires d’une vague de froid.
Cette instruction décrit d’abord les impacts sanitaires liés à la période hivernale et au froid. Les principaux risques concernent les populations les plus vulnérables : sans abris, personnes demeurant dans des logements mal chauffés ou mal isolés, jeunes enfants, personnes âgées et personnes présentant certaines pathologies chroniques cardiovasculaires, respiratoires ou endocriniennes. Le froid favorise en effet les maladies coronariennes et les accidents vasculaires cérébraux. Par ailleurs, la période hivernale est propice aux épidémies infectieuses, comme les infections respiratoires ou digestives (bronchiolites, syndromes grippaux saisonniers, gastro-entérites). La période hivernale est également le moment où le risque d’intoxication au monoxyde de carbone est élevé du fait de la mauvaise utilisation de certains appareils de chauffage et de l’absence de ventilation des pièces du logement. Enfin, pour les personnes sans abris, les épisodes de froid peuvent être notamment la cause d’hypothermies et d’engelures.
Cette instruction détaille ensuite les dispositifs préventifs en place au niveau des services de l’État : veille sanitaire et épidémiologique, prévisions météorologiques, dispositifs départementaux « grand froid », organisation de l’offre de soins... Enfin, cette instruction précise les actions de communication prévues afin de sensibiliser les populations (prévenir les pathologies infectieuses hivernales et les intoxications au monoxyde de carbone, limiter les impacts sanitaires résultant d’une vague de froid ou d’un épisode intense de neige et de verglas).