La Independencia Mexicana
¡Viva México!... se gritó al unísono desde Ciudad de México hasta Guadalajara, pasando por Monterrey, el 16 de septiembre de 2010, cuando se cumplieron 200 años de la independencia del pueblo mexicano. IberLibro.com no podía eludir su compromiso con la gran colección de obras centenarias como Historia de la conquista de México o México y sus revoluciones, que datan de 1684 y de 1810, respectivamente.
Existen obras únicas propias del salón de un coleccionista, pero también ofrecemos ejemplares más asequibles como México durante las fiestas del primer centenario de su independencia.
octobre 4, 2010 Une soirée de présentation de l’édition 2010 des Boréales en forme de cadeau Soyez nombreux à nous rejoindre vendredi 8 octobre à la Comédie de Caen / Centre Dramatique National de Normandie. Au programme : un concert de Budam, coup de cœur de l’édition 2009 et la découverte de la brochure 2010. À 19h : ouverture du bar. Crêpes à la vente. Un verre de glögg offert à chaque spectateur.À 19h30 : présentation de la brochure 2010 par Jérôme Rémy, directeur artistique du festival. Puis concert de Budam. Retrouvez Budam sur France 3 Basse-Normandie dans l’édition de « Là où ça bouge » du lundi 27 septembre. Entrée libre mais réservation indispensable au 02 31 46 27 29. Budam dédicacera son album à l’issue du concert. À noter : Forum FNAC, centre Paul-Doumer à Caen, jeudi 7 octobre à 17h30. Entrée libre. |
CONCERT HUMANITAIRE
Organisé par « Octeville Concert Solidarité » au profit de :
Restos du Cœur, Secours Catholique et Secours Populaire
www.charly-saussaye.fr
Charly SAUSSAYE est un chanteur à textes. Il met ses tripes, son cœur et sa pudeur dans chacun des textes qu’il écrit.
C’est également un talentueux interprète de Leny Escudero et de Serge Reggiani. Il chante l’amour, l’amitié et rend hommage à tous les combattants des causes justes. Avec une personnalité forte, une sensibilité à fleur de peau, il saura vous conquérir et vous faire vivre un grand moment d’émotion.
Il est accompagné par Christian BASSET à l’accordéon électronique et Denis BAILHACHE à la guitare,
Billets en vente auprès des associations, à la Maison du Tourisme, au magasin Harmonia Mundi et au 02 33 94 34 13
SUR LES PAS DE COROT ET DE MILLET,
DE L’ÉPOQUE IMPRESSIONNISTE
À LA NORMANDIE CONTEMPORAINE,
exposition à Saint-Lô du 19 juin au 3 octobre 2010
Musée des Beaux-Arts
Ouvert du mercredi au dimanche de 14h à 18h
Place du Champs de Mars – 50000 SAINT-LO
Musée du Bocage normand
Ouvert du mercredi au vendredi de 10h à 12h et de 14h à 18h,
le samedi, dimanche et jours fériés de 14h à 18h
Ferme de Boisjugan
Boulevard de la Commune – 50000 SAINT-LO
Article paru dans nonfiction.fr
C'est une mort annoncée. Dans le cauchemar contemporain du passé qui se meurt, the good old days et ses savoirs, naît à demi-mots une injonction qui prendrait sous une forme lyrique à peu près ces mots-ci : "la clinique se meurt : sauvons la clinique". Paradoxe réel de la médecine moderne qui triomphe toujours plus mais qui n'aurait pas d'avenir à moins de se l'inventer entre le regard extasié vers les pratiques de ses ancêtres et la douce dissolution dans le paradis technique.
"Parler de la mort d'un homme ou d'un concept est toujours un événement grave, même quand elle est suivie d'un point d'interrogation... La simple interrogation pose problème en elle-même" . De quoi avons-nous peur ?
Issus d'un séminaire commun au Centre Georges-Canguilhem et à l'Académie nationale de médecine, La mort de la clinique ? annonce sa "volonté de palier le désagrégement du facteur humain au sein de la clinique moderne". Deux philosophes, cinq médecins, une avocate et une psychanalyste se succèdent pour développer leur vision de cette crise de la médecine moderne. "Nous nous interrogerons sur les motifs et le sens de ce bouleversement. Comment en tirer le meilleur et en jurer le pire ?" , annonce Dominique Lecourt, directeur du Centre Georges-Canguilhem.
De la clinique, comme moyen éphémère, et de la possibilité de sa fin
Où se situe-on ? La clinique peut-elle se laisser enterrer ? L'interrogation du titre annonce déjà son scepticisme : soit la clinique se meurt depuis maintenant plus d'un siècle, soit celle-ci a muté continuellement et se réhabilite d'elle-même, au sein des évolutions médicales et scientifiques de son temps. Ce serait donc, à lire cet essai, plus une crise que nous avons à affronter. Aucun des textes ici présents n'a le ton de l'oraison funèbre.
La mort de la clinique ? n'a pas la prétention de son homologue cyclique, naissance vie et mort, écrit il y a maintenant près de cinquante ans par Michel Foucault. Le philosophe la fit naître, comme rupture et révolution face à l'idée d'un mouvement continue "qui se serait développé plus ou moins régulièrement depuis le jour où le regard, à peine savant, du premier médecin s'est porté de loin sur le corps du premier malade" . Cette naissance, nous rappelle les auteurs, aurait eu lieu selon Foucault au sein de l'École médicale de Paris lors de l'avènement de la méthode anatomo-clinique, qui donne toute sa mesure au perceptible, à "la mise en visibilité d'une invisibilité". Acceptant la clinique comme fait historique, et par la même envisageant la possibilité de sa fin, il reste à analyser les conditions et les structures qui la menacent.
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, beaucoup de petits éditeurs, très présents au Salon du livre de Paris (alors que Hachette par exemple a énormément réduit sa présence), plébiscitent les opportunités offertes par le numérique. Le défi du numérique est dans toutes les têtes à l’heure des tablettes de lecture comme le Kindle d’Amazon, de l’iPad d’Apple qui doit débarquer en France fin avril, ou encore de celle de Sony. Autre défi, Google, qui a déjà numérisé 12 millions d’ouvrages en puisant dans les fonds des bibliothèques américaines.
« Qu’on tremble ou qu’on s’en réjouisse, c’est un fait : le numérique est en train de bouleverser l’édition", souligne à l’AFP Pascal Arnaud, patron des éditions "D’un noir si bleu", créées en 2006 en Bourgogne, qui publient des nouvelles et quelques romans. "Les livres numériques ne représentent qu’à peine 3 % des ventes dans le monde, cela pourrait monter à 20 ou 30 % dans cinq ans", estime-t-il au Salon du livre qui se tient Porte de Versailles jusqu’au 31 mars. Le PDG d’Hachette Livre Arnaud Nourry mise lui sur "10 à 15 % d’ici cinq à sept ans".
François Collet, directeur des éditions "Rouge inside", nées en 2009 à Lyon, confie faire déjà de la "bi-édition". "Nous ne publions que des traductions : le livre lui-même, sur papier pour l’instant, et des bonus en ligne (post-face d’un traducteur, liens vers le site ou le blog d’un auteur)".
Le Guatémaltèque Allan Mills publie déjà dans toute l’Amérique latine en version numérique. "Tous les manuscrits m’arrivent numérisés, c’est ma consigne, et moi, je les lis sur mon BlackBerry", avoue-t-il. "L’ère numérique représente un gros espoir pour nous, les petits, et cela ne tuera pas l’édition papier, elles cohabiteront", ajoute-t-il. "Cela affectera sans doute plus la science-fiction, l’édition jeunesse, les actes de colloque, etc."
Pour Rodney Saint-Eloi, éditeur canadien d’origine haïtienne, installé à Montréal, "grâce au numérique, nous allons vers une démocratisation de la lecture, cela abolit les distances. C’est l’avenir des petits éditeurs. C’est l’indépendance et l’essor possible de la ’bibliodiversité’", affirme à l’AFP le patron des éditions "Mémoires d’encrier" fondées en 2003. "Près de 60 % du prix d’un livre, c’est le transport. L’entreposage, la distribution, la diffusion, ce sont de gros problèmes pour les petits éditeurs. Sur le web, on est tous à armes égales", s’enthousiasme-t-il. "Dans beaucoup de pays du Sud, le livre pourra se démocratiser au lieu de rester élitiste. Acheminer un ouvrage par exemple au Sénégal, c’est hors de prix. Et souvent, les gens n’ont pas d’adresse physique mais presque toujours une adresse électronique ! Le numérique, c’est une chance pour les plus vulnérables, lecteurs ou... éditeurs", relève M. Saint-Eloi.
"Pour nous, les petits, le vrai barrage c’est la distribution. Le numérique et internet, les librairies électroniques sont une formidable opportunité, pas une menace", renchérit Pascal Arnaud. Cet éditeur de Saône-et-Loire s’est aussi allié à un confrère alsacien, Calleva, pour publier des extraits numérisés de leurs livres, accessibles notamment sur les smartphones.