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7 juillet 2012 6 07 /07 /juillet /2012 15:27

 

C'était avant la loi Guizot de 1833, à une époque où le recrutement des instituteurs répondait avant tout à des besoins locaux. Avis découvert dans l'Echo, journal du département de la Manche, du 17 mai 1829, 1ère année, n° 14, imp. J. Elie, à Saint-Lô. Gérant : J. Travers. ( Archives départementales de la Manche, 1 JAL 37)

 

Avis instituteur

 

En 1829, à Placy, canton de Thorigny, arrondissement de Saint-Lô (Manche), on semblait exiger du maître d'école des compétences minimales : savoir lire, écrire et calculer. C'est la moindre des exigences dirions-nous, pour enseigner, mais, déjà, on songeait à lui accorder des gratifications s'il pouvait apporter un savoir faire supplémentaire, en l'occurence, la connaissance du plein-chant (sic). Sans doute l'auteur de l'avis veut-il évoquer cette forme de musique vocale, en général, pratiquée dans les églises, appelée plain-chant. On ne sera guère étonné de trouver cet avis dans un journal géré par Julien Travers quand on sait la part importante qu'il a prise dans la création d'une école normale d'élèves maîtres à Saint-Lô, créée avant même que la loi Guizot en fasse obligation. Julien Travers, né à Valognes le 31 janvier 1802, décédé à Caen le 9 avril 1888, fonda l'Echo le 15 février 1829 à Saint-Lô qui cessa de paraître en 1830. Journaliste et professeur au collège de Saint-Lô, il prit la direction de l'Annuaire de la Manche dont il assura la direction même lorsqu'il occupa la chaire de littérature latine à l'université de Caen.

 


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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école