Lucas de Néhou (bis)

Recherches sur les origines de Lucas de Néhou

Une explication sur les origines peut être apportée à la lecture de l’ouvrage d’Eugène Boivin : Autour de la Glacerie de Tourlaville, publié chez E. Morel, à Cherbourg, en 1929.

Sur les registres de catholicité de Tourlaville, selon l’auteur, le texte est le suivant : «  Le sixiesme jour dudit mois [juin 1660] fut baptisé Thomas filz de Jacques Bruman et Renez Doublet nommé par discrepte personne Richard Lucas sieur de Néhou et damoiselle Marguerite de Bongard, marraine. »

Pourquoi Sieur de Néhou ? Il faut se reporter au chapitre 1 de la troisième partie pour qu’Eugène Boivin, apporte un éclairage particulier sur la généalogie des Lucas à partir des nobiliaires de Montfault et de Chamillart.  Chamillart mentionne quatre branches de la famille Lucas.  Il s’arrête particulièrement sur Louis Lucas de Néhou,  neveu de Richard Lucas de Néhou, dont les travaux concernant  l’établissement de manufactures de glaces à Tourlaville.

Le plus ancien des ancêtres mentionnés est, citons Eugène Boivin,  un certain Roger Lucas, escuyer, premier de ce nom, surnommé le Vieil, 9^e aïeul de l’inventeur du coulage. Il vivait en 1259 et demeurait en la paroisse d’Ozeville ; « il fist en 1270 le voyage d’outremer dans les armées du roy Saint-Louis ». Il épousa Nicole de la Haye, fille de Messire Fraslin de la Haye, chevalier, et de dame Mabille ou Mabilotte de Reviers, duquel mariage sortit un fils unique, aussi appelé Roger. Ce Fraslin de la Haye était de la même famille, nom et armes des surnommés de la Haye, chevaliers seigneurs en partie de la paroisse de Néhou.

C’est de ce côté qu’il convient, semble-t-il, de chercher l’expression, « sieur de Néhou » d’où les Lucas de Néhou.  Reste désormais, à rechercher les liens qui unissent Nicole de La Haye avec  la fille de Guillaume de Reviers, baron de Néhou, décédé en 1283.

Tout éclairage complémentaire sera le bienvenu pour compléter le site des Amis de l'ancienne baronnie de Néhou. Cliquer sur le lien : link

Eugène BOIVIN, Autour de la Glacerie de Tourlaville, E. Morel, Cherbourg, 1929, P.79