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29 mars 2018 4 29 /03 /mars /2018 09:43
MAISON DE L'HISTOIRE DE L'ECOLE DANS LA MANCHE (MHEM)
MAISON DE L'HISTOIRE DE L'ECOLE DANS LA MANCHE (MHEM)

Il y a bien longtemps que, constatant l'absence d'un lieu de mémoire de notre école dans le département de la Manche, j'avais émis l'idée, afin de la faire partager, de créer un tel endroit.  Grâce à l'Amopa de la Manche qui va porter cette idée en s'assurant du soutient de plusieurs associations : la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche, l'association départementale des délégués départementaux de l'éducation nationale ainsi que les Arcades de l'histoire de Carentan, c'est, désormais, une idée concrétisée. Ce 28 mars 2018, la Maison de l'histoire de l'école dans la Manche a été inaugurée, au 12 de la rue du Château à Carentan (Manche). Destinée à recueillir et à conserver la mémoire de l'école, elle sera très bientôt ouverte. D'ores et déjà, des collections d'ouvrages scolaires, de cahiers d'écoliers et de matériel pédagogique (cartes, mesures, tableaux de lecture etc.) ont été données et sont en cours d'inventaire. 

MAISON DE L'HISTOIRE DE L'ECOLE DANS LA MANCHE (MHEM)
MAISON DE L'HISTOIRE DE L'ECOLE DANS LA MANCHE (MHEM)
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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
9 mars 2018 5 09 /03 /mars /2018 12:33

« La fabrique des filles de Jules Ferry à nos jours » 

par

Rebecca Rogers

Professeure en histoire de l’éducation,
Université Paris Descartes

Jeudi 15 mars 2018 à 17 h

Bibliothèque universitaire Rosalind Franklin

(Sciences-STAPS) campus 2, boulevard du Maréchal Juin, Caen

La « fabrique » des filles se fait à la maison, à l’école et dans la société et reflète de ce fait des représentations largement partagées sur ce qu’est le « féminin ».  Il s’agira dans cette conférence de revenir sur les avancées institutionnelles du début de la Troisième République qui permettent aux filles de poursuivre des études et d’envisager des avenirs autres que celui de mère et d’épouse. Tout en insistant sur les femmes pionnières, les féministes et les pédagogues qui ont ouvert de nouvelles voies, il sera  aussi question des forces de conservatisme qui se manifestent durant le XXe siècle autour de questions comme la mixité scolaire, par exemple. L’histoire de l’éducation des filles offre un éclairage idéal pour comprendre les tensions entre le poids des normes et des représentations et les volontés émancipatrices.

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10 juillet 2017 1 10 /07 /juillet /2017 20:56

Un portrait de femme, raconté à la manière d’une passionnante enquête, qui contribue à dissiper l’insupportable silence qui entoure ces pionnières oubliées.

Madeleine Deries (1895-1924),
première docteure « ès histoire » : itinéraire
d’une étudiante au début du XXe siècle

Préface de Rebecca Rogers
Professeure en histoire de l'éducation
Université Paris Descartes
 
ouvrage publié en mai 2017 par
les Presses universitaires de Caen Normandie et l'Université inter-âges de Normandie
Collection "Quaestions", 352 pages, illustrations couleur & NB
ISBN : 978-2-84133-846-7
Prix : 25 €
 
 

Présentation : La mémoire collective nationale, qui a bien intégré le souvenir de la première femme bachelière, ne se souvient pas de celle qui fut la première à se voir décerner le titre de docteur ès lettres en histoire. Pas davantage dans sa région que dans son département d’origine ! Pourtant, elle est Normande. Après une licence de lettres obtenue à Caen et des études à la Sorbonne, c’est en 1923 que Madeleine Deries, une Saint-Loise, a ce privilège. L’événement est salué partout comme l’aboutissement d’une longue démarche d’émancipation féminine. Les amis, la presse, la communauté tout entière ne ménagent pas leurs congratulations hautement méritées. Ses thèses ont été publiées – Le district de Saint-Lô pendant la Révolution et L’école centrale du département de la Manche : an IV-an XI –, suivies d’articles d’un incontestable intérêt historique. Madeleine Deries représente cette longue revendication légitime d’égalité des sexes devant la connaissance. La jeune Saint-Loise, de ce point de vue, à la manière d’un guide de haute montagne, est une ouvreuse de voie. Son parcours, exemplaire à plus d’un titre, méritait bien qu’on s’y attarde. Et, pour ajouter à la pertinence de l’entreprise, la jeune femme, née en 1895, pleinement inscrite dans la vie locale saint-loise et caennaise du début du XXe siècle, va également vivre intensément les événements liés à la Grande Guerre avant de rejoindre Paris et sa prestigieuse université, la Sorbonne, tout en éprouvant les heurs et malheurs de la vie conjugale et de la maternité.

L'auteur : Formé aux sciences humaines, à la psychologie, à la sociologie, à l'histoire, aux sciences de l'éducation, diplômé de l'Université de Caen,Yves Marion, inspecteur honoraire de l'éducation nationale, consacre l'essentiel de ses activités à la recherche et à la mise en valeur du patrimoine. Historien, chercheur, biographe et conférencier, ses principaux intérêts l'ont principalement orienté vers la défense et l'illustration de l'école sous toutes ses formes et au travers de son histoire, celle des hommes et des femmes qui la représentent, celle des valeurs et des connaissances transmises notamment par la lecture et la littérature pour la jeunesse. Président de la Société des Antiquaires de Normandie, président des Amis de l'ancienne baronnie de Néhou, vice-président de la section manchoise de l'AMOPA, il est aussi membre de la Société d'archéologie et d'histoire de la Manche (SAHM) et de plusieurs autres sociétés culturelles.

Commande

- Université de Caen Normandie • Presses universitaires de Caen • MRSH • CS 14032 Caen Cedex •
Tél. : 02 31 56 62 20 • https://www.unicaen.fr/puc • puc@unicaen.fr

- chez un libraire (diffusion/distribution : FMSH-DID)

- Sur le site de vente en ligne aux particuliers du Comptoir des presses universitaires : www.lcdpu.fr

Contact : marion.yves@orange.fr

 

 

 

 

 
Première de couverture

Première de couverture

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Published by Yves Marion - dans Histoire Enseignement - scolarité Histoire de l'école
12 juin 2017 1 12 /06 /juin /2017 18:31

Il n’est de question touchant au domaine de l’école qui ne soulève aussitôt des flots d’avis les plus divers. Chacun en la matière se déclare volontiers « expert » et demande à ce qu’on l’écoute. Ce qui est vrai pour l’éducation ne l’est pas, ou à un degré moindre, pour d’autres politiques comme celles de la Défense, de l’Agriculture ou de la Santé, jugées sans doute trop techniques. Que dire du choix de tel engin balistique par exemple ? Mais l’éducation, tout le monde connaît et peut donner un avis. En général, ce sont des opinions pas toujours aussi étayées ou argumentées qu’il pourrait être souhaitable. L’histoire de l’éducation, en effet, ne se réduit pas à celle de ses réformes. Loin s’en faut. A ce titre, il ne saurait être trop conseillé la lecture de l’ouvrage de l’historien Antoine Prost qui propose une bonne synthèse sur les soixante-dix années de réformes de l’éducation. En effet, qui se souvient de Beullac et ses premières initiatives de rencontres de l’industrie et de l’école , du « Nouveau contrat pour l’école » présenté par le couple Balladur-Bayrou, sous forme de « 155 propositions », de Gilles de Robien et de bien d’autres encore en passant par Jack Lang ou Lionel Jospin et sa réforme de la formation des maîtres ? Depuis 1958, ils ont été nombreux les ministres de l’éducation (plus d'une trentaine sans compter les secrétaires d'Etat) à se succéder en attachant leur nom à une réforme. Et ce n'est pas fini !

 

Antoine Prost, appelle « réforme » « tout changement important et voulu par les autorités responsables ». Une réforme n’implique pas nécessairement une amélioration en outre, cette définition exclut ainsi les changements mineurs. L’abandon des blouses et sarraus (confondus souvent avec la notion d’uniforme) ou sa remise en vigueur est de ce type. Les sociologues précise l’historien, distinguent trois niveaux de changement. Un premier niveau dit mécanique qui ne touche ni à l’architecture ni au gouvernement et pas davantage à l’organisation qui constituent le niveau organique sans altérer les principes de fonctionnement, par exemple le collège unique voulu par la loi Haby de 1975. Enfin les changements structurels ou paradigmatiques qui remettent, eux en question, les fondements mêmes de l’institution. A cette grille de lecture, peuvent être soumises les différentes réformes proposées en observant que depuis le début du XIXe siècle on a assisté à deux - et deux seulement - refondations de l’école. Celle de la République, de Jules Ferry à 1902, et celle, plus proche de nous, la refondation gaullienne des années 1960 nous faisant entrer de plein pied dans le processus d’égalitarisme souhaité par le Manifeste des Compagnons de l’université après la Première Guerre mondiale. Vincent Peillon proposait, il y a peu encore, une Refondation de l’école finalement assez mal comprise et rejetée. Selon AntoineProst, "Le début du XXIe siècle voit ainsi émerger une configuration nouvelle qui restreint dramatiquement l'espace possible d'une réforme de l'éducation." (p. 324). A ce constat pessimiste l'auteur oppose une vision plus optimiste en considérant d'une part, que tout a une fin et, d'autre part,  qu'il y a une nécessité qui s'accentue avec le temps. 

Bref, pour étayer ses propos, nous ne saurions trop conseiller, pour le plus grand profit de l'argumentation, de se plonger dans cet ouvrage proposé par Antoine Prost :

 

Du changement dans l’école. Les réformes de l’éducation de 1936 à nos jours. Paris, Seuil, Coll. UH, L’univers historique, 395 p.

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
8 juin 2017 4 08 /06 /juin /2017 17:56

Lors du colloque organisé à Amiens les 15 et 17 mars 1968 qui a marqué une étape significative de la réflexion sur l'école, Roger Grégoire apporte son éclairage personnel en expliquant que si l'élève manifeste aussi peu de dynamisme à l'égard des questions scolaires, cela tient, selon lui, à trois raisons :

- On tente de lui transmettre un patrimoine qui lui est indifférent,

- on transmets ce patrimoine à travers des modèles qu'il rejette,

- à l'aide d'un système hiérarchique que son bon sens et sa dignité ne peuvent tolérer. 

Raisons à méditer en 2017. 

Actes du colloque d'Amiens, organisé par l'AEERS du 15 au 17 mars 1968, Pour une école nouvelle. Formation des maîtres et recherche en éducation, Paris, Dunod, 1969, p. 76

Cité par Antoine Prost, Du changement dans l'école, p. 131.

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
11 novembre 2016 5 11 /11 /novembre /2016 10:21

 

MAJ 11 novembre 2016

 

Quelques exemplaires encore en stock !

 

QUAND LES ENFANTS DU PEUPLE AVAIENT LEUR ECOLE

 

Yves Marion (préface de Mona Ozouf)

 

 

Distribué par les éditions OREP, à Nonant (Calvados), publié par les éditions Isoète, à Cherbourg (Manche), cet ouvrage, au titre si évocateur, se propose d'explorer un aspect fort méconnu, et pourtant si original, du système éducatif français. Les écoles primaires supérieures instituées par la loi Guizot de 1833, puis la multiplication des cours complémentaires, ont permis aux classes les plus modestes, aux enfants du peuple, d'aspirer à une élévation sociale et d'accéder à des professions qui leur étaient jusqu'alors interdites.

Tant par la richesse de la documentation que par l'abondance iconographique, le livre, qui se laisse feuilleter comme une sorte d'album de famille, est révélateur des valeurs qui ont porté l'Ecole de la République, et éclaire d'une certaine façon les incessants débats autour du principe du collège unique et, plus généralement, ce qu'on appelle l'école moyenne.  

 

 

Copie de Couverture 72

 

PRIX ANDRE-MAUROIS 2012

décerné par la 

SOCIETE DES ECRIVAINS NORMANDS

 

Format 200 mm x 270 mm à la française

296 pages noires et 8 pages couleur

Plus de 400 illustrations, sur papier couché 150 g. Broché.

 

Disponible chez l'auteur,

dans les librairies et chez

OREP Éditions
Zone tertiaire de NONANT
RN 13 - Sortie n°36
14400 BAYEUX

Tél. 02 31 51 81 31 - Fax : 02 31 51 81 32

 

http://www.orepeditions.com/ 

 

link 

 

 

 

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
19 septembre 2016 1 19 /09 /septembre /2016 21:49

La renaissance politique, littéraire et artistique est un journal hebdomadaire dirigé par Henry Lapauze (1867-1925) puis à sa mort par Mme Henry Lapauze (Marie-Paule Fontenelle). Le n°1, première année est daté du 8 novembre 1913, le dernier, dix-neuvième année, n° 15, est daté du 27 juin 1931.

Je recherche les numéros parus en 1923. Quelqu'un les posséderait-il ou pourrait m'indiquer à quel endroit ou dans quelle bibliothèque, en France ou à l'étranger, il me serait possible de les consulter? Je recherche spécifiquement un article publié en deux parties dont la dernière avant septembre 1923.

Merci de me contacter.

Fac similé d'un exemplaire de "La Renaissance"

Fac similé d'un exemplaire de "La Renaissance"

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
24 février 2014 1 24 /02 /février /2014 16:29

La coéducation des sexes à l'école n'est pas une problématique nouvelle. Par la gémination des écoles, elle avait fait, en 1935, des "progrès effayants"...

Effrayants! l'argumentation ne manque pas de sel. 

Grand merci à l'amie qui a bien voulu me communiquer cet extrait d'une certaine presse dont le lecteur se fer une opinion.

 

 

Pièce jointe sans titre 00058

 

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
31 janvier 2014 5 31 /01 /janvier /2014 15:37

 

 

Enfants Bandeau 2

 

Le Samedi 27 octobre 2012,

se réunissait la Société des écrivains normands

dans la très belle mairie de Caudebec-en-Caux.  A cette

occasion, Claude Le Roy, son président,  remettait

le Grand prix des écrivains normands 2012,

dont le Prix André Maurois. 

 

Caudebec-en-Caux001Caudebec-en-Caux003

Caudebec 2012 Grand Prix des écrivains normands. Prix AndrCaudebec-en-Caux015Caudebec-en-Caux019

 

maj 31 janvier 2014

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Published by Yves Marion - dans Histoire de l'école
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 16:34

Comme chaque année, les anciens élèves et amis des écoles normales de la manche étaient invités à se retrouver au Sénéquet à Blainville-sur-Mer. Ce mercredi 17 octobre 2012, La présidente, Gisèle Maillard, pour l'occasion avait également convié les promotions 1952 et 1962 de Saint-Lô et de Coutances.

 

Amicale EN 50 Blainville 17 octobre 2012 (1)

 

La présidente, aussitôt la séance ouverte, donnait la parole à Francine Best, inspectrice générale honoraire de l'éducation nationale, ancienne directrice de l'INRP et ancienne directrice de l'école normale de jeunes filles de Coutances. Francine Best a évoqué la mise en oeuvre, bien avant les recommandations officielles, de la formation continue des instituteurs et institutrices. C'était en 1968, à l'école normale de Coutances. L'histoire de nos intitutions départementales doit retenir qu'une nouvelle fois le département de la Manche avait su se montrer en avance. Cette dimension mérite évidemment d'être intégrée à l'histoire de ces institutions de formation des maîtres en sachant la replacer dans le contexte de la réflexion et du dynamisme pédagogiques qui animaient les équipes dans le droit fil des conclusions du Congrès d'Amiens (1963). L'intervention de Francine Best se situe dans le cadre des préoccupations actuelles des historiens de l'éducation dont Antoine Prost se fait le porte-parole et le coordonnateur.

 

Amicale EN 50 Blainville 17 octobre 2012

 

Après l'assemblée générale, les participants se sont retrouvés pour un moment de convivialité fort apprécié autour d'une bonne table.

 

Amicale EN 50 Blainville 17 octobre 2012 (2)

 

L'occasion a été saisie pour rappeler le projet d'une histoire des écoles normales de la Manche, de Saint-Lô et de Coutances. Appel a été renouvelé tant aux témoignages qu'à l'apport de documents et photos souvenirs. Appeler la présidente, Gisèle Maillard, qui saura diriger les personnes susceptibles d'apporter leurs contributions soit vers Jacqueline Davoust soit vers Yves Marion. Il est évidemment toujours possible de les contacter directement. Nous attendons avec beaucoup d'impatience ces indispensables contributions : cahiers, livres, photos, etc... Normaliens et normaliennes avaient la bonne habitude de constituer ce qu'ils appelaient  "un cahier de promotion". Ce sont ces cahiers que nous aimerions retrouver. 

Article du 10 novembre 2012, réactualisé le 4 janvier 2013

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