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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 11:22
FLASH-INFORMATIONS handicap
n° 2 spécial du 8 avril 2009
 
Calendrier 2009 des séminaires du CTNERHI

 

Parmi les séminaires proposés, il en est un qui traite plus particulièrement de la scolarisation des èles en situation de handicap à l'école ordianaire.




Vendredi 19 juin 2009
"Scolarisation des enfants en situation de handicap à l'école ordinaire"
Intervenant : Pierre MARGERIE, secrétaire fédéral SGEN-CFDT > Programme / Inscriptions

 
Les séminaires se dérouleront dans les locaux du CTNERHI
Pour plus d'information : Régine Martinez r.martinez@ctnerhi.com.fr ou 01 45 65 59 40 
 
 
Centre Technique National d’Etudes et de Recherches
sur les Handicaps et les Inadaptations
236 bis rue de Tolbiac, 75013 Paris - 01 45 65 59 00
E-mail :
idehdoc@ctnerhi.com.fr
http://www.ctnerhi.com.fr
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 11:19



FLASH-INFORMATIONS handicap
n° 2 spécial du 8 avril 2009
 
Calendrier 2009 des séminaires du CTNERHI



 
Vendredi 24 avril 2009
"La réforme de la protection juridique des majeurs"
Intervenant : Jean-Baptiste THIERRY, maître de conférence, Université Nancy 2 >
Programme / Inscriptions

Lundi 27 avril 2009
"L'accessibilité de la formation professionnelle pour les personnes en situation de handicap après la loi du 11 février 2005"
Intervenants : Sophie BEYDON CRABETTE, chargée de mission emploi à la FNATH - Isabelle MERIAN, directrice de la FAGERH >
Programme / Inscriptions

Mercredi 6 et jeudi 7 mai 2009 (complet)
"L’évolution des SESSAD"
Intervenant : Marc CHAVEY, éducateur spécialisé, docteur en sociologie >
Programme / Inscriptions
 
Vendredi 15 mai 2009
"Emploi, plutôt qu’allocations : les nouvelles politiques du handicap en Europe"
Intervenant : Dominique VELCHE, chargé de recherche au CTNERHI >
Programme / Inscriptions

Lundi 18 mai 2009
"Introduction à la CIF-EA"
Intervenant : Marie CUENOT, attachée de recherche au CTNERHI >
Programe / Inscriptions

Mardi 26 mai 2009
"L'accompagnement des travailleurs handicapés vieillissants en ESAT"
Intervenant : Valérie LUQUET, chargée d’études au CLEIRPPA >
Programme / Inscriptions

Mercredi 3 juin 2009
"Travailler avec les MDPH en 2009"
Intervenant : Christine DUPRE, directrice de la MDPH 77 > Programme / Inscriptions

Vendredi 5 juin  2009
"Introduction à la CIF-EA" 
Intervenant : Marie CUENOT, attachée de recherche au CTNERHI >
Programme / Inscriptions

Lundi 8 juin 2009
"Introduction à la CIF-EA" 
Intervenant : Marie CUENOT, attachée de recherche au CTNERHI >
Programme / Inscriptions

Mercedi 10 juin 2009
"L'appréhension juridique de la sexualité des personnes handicapées"
Intervenant : Jean-Baptiste THIERRY, maître de conférence, Université Nancy 2 > Programme / Inscriptions

Lundi 15 juin 2009
"Réalité virtuelle et handicap"
Intervenants : Benoît VIROLE - Adrian RADILLO, psychologues > Programme / Inscriptions

Mercredi 17 juin 2009
"L’évolution des SESSAD"
Intervenant : Marc CHAVEY, éducateur spécialisé, docteur en sociologie > Programme / Inscriptions

Vendredi 19 juin 2009
"Scolarisation des enfants en situation de handicap à l'école ordinaire"
Intervenant : Pierre MARGERIE, secrétaire fédéral SGEN-CFDT > Programme / Inscriptions

Mardi 23 juin 2009
"Rencontres autour de la question du handicap psychique, de sa compensation et de son accompagnement. Qu'est-ce que le handicap psychique ?"
Intervenant : Martine DUTOIT, formatrice et directrice d’ADVOCACY France >
Programme / Inscriptions

 
Les séminaires se dérouleront dans les locaux du CTNERHI
Pour plus d'information : Régine Martinez r.martinez@ctnerhi.com.fr ou 01 45 65 59 40 
 
 
Centre Technique National d’Etudes et de Recherches
sur les Handicaps et les Inadaptations
236 bis rue de Tolbiac, 75013 Paris - 01 45 65 59 00
E-mail :
idehdoc@ctnerhi.com.fr
http://www.ctnerhi.com.fr
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8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 06:48
JORF n°0083 du 8 avril 2009 page 6196
texte n° 22


ARRETE
Arrêté du 2 avril 2009 précisant les modalités de création et d'organisation d'unités d'enseignement dans les établissements et services médico-sociaux ou de santé pris pour l'application des articles D. 351-17 à D. 351-20 du code de l'éducation

NOR: MENE0903289A


Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville, le ministre de l'agriculture et de la pêche, le ministre de l'éducation nationale, la ministre de la santé et des sports et la secrétaire d'Etat chargée de la solidarité,
Vu le code de l'éducation, notamment ses articles L. 351-1 et D. 351-17 à D. 351-20 ;
Vu le code de l'action sociale et des familles ;
Vu le code de la santé publique ;
Vu le code rural, notamment ses articles L. 810-1, L. 811-8 et L. 813-1 ;
Vu le décret n° 78-254 du 8 mars 1978 relatif au contrat simple passé avec l'Etat par les établissements spécialisés accueillant des enfants et adolescents handicapés ;
Vu le décret n° 78-441 du 24 mars 1978 relatif à la mise à la disposition des établissements spécialisés pour enfants handicapés de maîtres de l'enseignement public ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 22 mai 2008 ;
Vu l'avis du Conseil national de l'enseignement agricole du 8 juillet 2008 ;
Vu l'avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 15 avril 2008,
Arrêtent :


a) Les unités d'enseignement définies aux articles D. 351-17 et 18 du code de l'éducation mettent en œuvre tout dispositif d'enseignement visant à la réalisation des projets personnalisés de scolarisation des élèves handicapés ou souffrant d'un trouble de la santé invalidant, prévus à l'article D. 351-5 du code de l'éducation, dans le cadre des établissements et services médico-sociaux mentionnés au 2° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou des établissements de santé mentionnés au livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique.
b) Les classes décrites au deuxième alinéa de l'article L. 442-12 du code de l'éducation, qui existent au sein des établissements mentionnés au 1°, sont assimilées à des unités d'enseignement.


La convention prévue à l'article D. 351-18 du code de l'éducation précise notamment :
a) Le projet pédagogique de l'unité d'enseignement : ce projet, élaboré par les enseignants de l'unité d'enseignement, constitue un volet du projet de l'établissement ou service médico-social, ou du pôle de l'établissement de santé. Il est élaboré à partir des besoins des élèves dans le domaine scolaire, définis sur la base de leurs projets personnalisés de scolarisation. Il s'appuie sur les enseignements que ces élèves reçoivent dans leur établissement scolaire de référence défini à l'article D. 351-3 du code de l'éducation ou dans l'établissement scolaire dans lequel ils sont scolarisés afin de bénéficier du dispositif adapté prévu par leur projet personnalisé de scolarisation. Pour les élèves pris en charge par un établissement de santé, ce projet pédagogique tient compte du projet de soins.
Ce projet pédagogique décrit les objectifs, outils, démarches et supports pédagogiques adaptés permettant à chaque élève de réaliser, en référence aux programmes scolaires en vigueur, en complément ou en préparation de l'enseignement reçu au sein des établissements scolaires, les objectifs d'apprentissage fixés dans son projet personnalisé de scolarisation à la suite des évaluations conduites notamment en situation scolaire, en application de l'article D. 351-6 du code de l'éducation. Il tient compte du ou des modes de communication retenus en fonction du choix effectué par les familles des jeunes déficients auditifs, en application des dispositions de l'article R. 351-25 du code de l'éducation.
b) Les caractéristiques de la population des élèves qui bénéficient des dispositifs mis en œuvre par l'unité d'enseignement, notamment leur âge et la nature de leurs troubles de santé invalidants ou de leur handicap.
c) L'organisation de l'unité d'enseignement portant sur :
― la nature et les niveaux des enseignements dispensés en référence aux cycles correspondants dans l'enseignement scolaire ;
― la nature des dispositifs mis en œuvre pour rendre opérationnel le projet personnalisé de scolarisation des élèves, et notamment : aides spécifiques apportées au sein d'un établissement scolaire ou dans le cadre d'un service hospitalier ; collaborations particulières établies avec certains établissements scolaires, en précisant dans ce dernier cas les établissements concernés, les modalités pratiques des interventions au sein des locaux scolaires et les lieux d'intervention ; enseignement dispensé dans le cadre de l'établissement médico-social ou de santé.
d) Les modalités de coopération entre les enseignants exerçant dans les unités d'enseignement et les enseignants des écoles ou établissements scolaires concernés par la convention : cette coopération porte notamment sur l'analyse et le suivi des actions pédagogiques mises en œuvre, leur complémentarité, ainsi que sur les méthodes pédagogiques adaptées utilisées pour les réaliser. Elle porte également sur les modalités de travail en commun : fréquence, composition et organisation des réunions pédagogiques.
e) Les moyens d'enseignement dont sont dotées les unités d'enseignement :
1° Ils sont fixés par l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, sous l'autorité du recteur d'académie, sous la forme d'une dotation globale en heures d'enseignement qui tient compte notamment :
― du nombre d'élèves scolarisés au titre de l'unité d'enseignement, que cette scolarisation ait lieu au sein des locaux de l'établissement médico-social ou de santé ou bien qu'elle prenne la forme d'actions de soutien aux élèves par les enseignants de l'unité d'enseignement, dispensées dans l'établissement scolaire de ceux-ci ;
― des caractéristiques de l'établissement ou du service ;
― du nombre de groupes constitués en fonction des niveaux d'enseignement dispensés et des besoins particuliers des élèves ou du nombre d'élèves suivis et du lieu de ce suivi (domicile, établissement scolaire) ;
― des modalités de déroulement de la scolarité et des objectifs inscrits dans les projets personnalisés de scolarisation ;
― de la durée et du lieu de scolarisation des élèves ;
― des obligations réglementaires de service des enseignants ;
― des besoins d'articulation et de concertation entre l'ensemble des acteurs des projets personnalisés de scolarisation, notamment les enseignants.
Le recteur peut, sur proposition de l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale, solliciter le directeur régional de l'agriculture et de la forêt pour l'affectation de moyens d'enseignement à l'unité s'agissant des enseignements relevant spécifiquement du ministère de l'agriculture.
2° Pour les établissements ou services accueillant des élèves déficients sensoriels visés aux articles D. 312-98, D. 312-105, D. 312-111 et D. 312-117 du code de l'action sociale et des familles, le nombre d'enseignants affectés à l'unité d'enseignement est établi par le préfet de département, en référence aux critères énoncés à l'alinéa précédent et en cohérence avec les éléments retenus par lui, notamment le projet d'établissement, lors de la détermination du budget de ces établissements ou services.
3° Cette allocation de moyens, déterminée conformément aux dispositions des précédents alinéas, est examinée dans le cadre du groupe technique départemental prévu par l'article D. 312-10-13 du code de l'action sociale et des familles.
4° La nature des postes d'enseignants affectés à l'unité d'enseignement est déterminée en fonction du projet pédagogique de l'unité. Il peut s'agir de postes de personnels enseignants du premier degré ou du second degré, de maîtres agréés, ou dans les unités d'enseignement des établissements ou services accueillant des élèves déficients sensoriels visés aux articles D. 312-98, D. 312-105, D. 312-111 et D. 312-117 du code de l'action sociale et des familles, de postes d'enseignants relevant du ministère chargé des personnes handicapées.
f) Le rôle du directeur, représentant légal de l'établissement ou service et du coordonnateur pédagogique dans le fonctionnement de l'unité d'enseignement.
g) La configuration des locaux dans lesquels les dispositifs d'enseignement de l'unité d'enseignement sont mis en œuvre : cette configuration, les caractéristiques et les équipements nécessaires de ces locaux sont conformes à la réglementation en vigueur en matière d'hygiène, de sécurité, d'accessibilité et adaptés aux activités d'enseignement et aux besoins des élèves qui y sont accueillis.
h) Les conditions de révision ou de résiliation de la convention : la convention est révisée dans sa totalité tous les trois ans. A titre exceptionnel, la première révision aura lieu deux ans après sa signature. La résiliation par l'une des parties signataires est possible à tout moment sous réserve d'un préavis de six mois. En tout état de cause, la résiliation prend effet à compter de la fin de l'année scolaire en cours.
Cette convention est annexée au projet d'établissement ou de service et au projet des établissements scolaires concernés et transmise pour information aux maisons départementales des personnes handicapées.


Les enseignants exerçant dans le cadre des unités d'enseignement sont détenteurs du certificat d'aptitude professionnelle pour les aides spécialisées, pour l'enseignement adapté et la scolarisation des élèves handicapés (CAPA-SH) ou du certificat complémentaire pour les aides spécialisées, pour l'enseignement adapté et la scolarisation des élèves handicapés (2CA-SH) prévus par le décret n° 2004-13 du 5 janvier 2004 ou de l'un des diplômes délivrés par le ministère chargé des personnes handicapées, à savoir le certificat d'aptitude au professorat de l'enseignement des jeunes sourds (CAPEJS) selon les dispositions du décret n° 86-1151 du 27 octobre 1986, le certificat d'aptitude à l'enseignement général (CAEGADV), à l'enseignement technique (CAFPETADV), à l'enseignement musical (CAEMADV) des aveugles et des déficients visuels et le certificat d'aptitude aux fonctions de professeur d'enseignement technique aux déficients auditifs (CAFPETDA) selon les dispositions des arrêtés du 15 décembre 1976 modifiés.


Les personnels des unités d'enseignement sont placés sous l'autorité fonctionnelle du directeur des établissements ou services mentionnés au 2° du I de l'article L. 312-1 du code de l'action sociale et des familles ou des établissements mentionnés au livre Ier de la sixième partie du code de la santé publique. Ils relèvent du contrôle pédagogique des corps d'inspection de l'éducation nationale, à l'exception des personnels des unités d'enseignement visées à l'alinéa 2.5.2. de l'article 2, qui relèvent du contrôle pédagogique des corps d'inspecteurs pédagogiques et techniques des établissements de jeunes sourds et de jeunes aveugles du ministère chargé des personnes handicapées prévus par le décret n° 97-820 du 5 septembre 1997 et pour lesquels une inspection conjointe peut être envisagée. L'inspection de ces personnels est réalisée en situation d'enseignement, sauf situations particulières d'exercice précisées dans la fiche de poste.


a) Lorsque les établissements ou services autres que ceux visés aux articles D. 312-98, D. 312-105, D. 312-111 et D. 312-117 du code de l'action sociale et des familles disposent d'une unité d'enseignement, celle-ci fait l'objet d'une coordination pédagogique assurée par le responsable pédagogique prévu par l'article D. 351-18 du code de l'éducation, qui reçoit la dénomination de « coordonnateur pédagogique de l'unité d'enseignement ». La coordination pédagogique peut être assurée par le directeur du service ou de l'établissement si celui-ci possède l'un des titres visés à l'article 3. Dans le cas contraire, ou s'il l'estime nécessaire, celui-ci propose à l'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale qui en décide, de désigner un enseignant exerçant dans l'unité d'enseignement et possédant l'un des titres requis à l'article 3.
b) Le coordonnateur pédagogique organise et anime, sous l'autorité fonctionnelle du directeur de l'établissement ou du service, les actions de l'unité d'enseignement, en collaboration avec les autres cadres du service ou de l'établissement sanitaire ou médico-social. A ce titre :
― il organise le service hebdomadaire des enseignants de l'unité d'enseignement ;
― il supervise, s'il y a lieu, l'organisation des groupes d'élèves ;
― il coordonne les interventions des enseignants pour soutenir la scolarisation des élèves, au sein même de l'établissement ou du service médico-social ou sanitaire, ou dans leur établissement scolaire, en lien avec les responsables de ces établissements, ou au domicile des élèves ;
― il travaille en lien avec les enseignants référents des élèves de l'unité d'enseignement, en vue de favoriser au mieux le déroulement de leur parcours de formation.


En application des dispositions de l'article L. 112-2-1 du code de l'éducation, une équipe de suivi de la scolarisation assure la facilitation de la mise en œuvre et le suivi du projet personnalisé de scolarisation de chaque élève. L'enseignant référent de chacun des élèves scolarisés dans le cadre de l'unité d'enseignement réunit et anime l'équipe de suivi de la scolarisation dans les conditions prévues à l'article D. 351-12 du code de l'éducation et par l'arrêté du 17 août 2006 relatif aux enseignants référents et à leurs secteurs d'intervention, quels que soient le lieu et le mode de scolarisation de ces élèves. Il constitue le lien naturel et constant entre l'équipe de suivi de la scolarisation et l'équipe pluridisciplinaire de la maison départementale des personnes handicapées.

Article 7


Une évaluation régulière des unités d'enseignement est réalisée tous les trois ans par les corps d'inspection compétents de l'éducation nationale.
Elle a pour objet de mesurer l'effectivité des dispositions prévues par la convention et en particulier le stade de réalisation des objectifs de son projet pédagogique. Elle s'appuie notamment sur un bilan d'activités détaillé produit par l'établissement ou le service. Elle donne lieu à un rapport circonstancié porteur de préconisations pour la période suivante.
Dans les unités d'enseignement visées à l'alinéa 2.5.2 de l'article 2, les corps d'inspection de l'éducation nationale et les corps d'inspection pédagogique et technique relevant du ministère des affaires sociales effectuent conjointement cette évaluation.

Article 8


Si les enseignements sont dispensés hors des locaux appartenant à la personne morale gestionnaire de l'établissement ou du service, notamment dans le cas de dispositifs mis en œuvre dans les locaux d'une école ou d'un établissement public local d'enseignement, une convention est conclue entre cette personne morale gestionnaire et le propriétaire des locaux, ou, par délégation de ce dernier, le chef de l'établissement dans lequel l'enseignement est dispensé, aux fins de préciser les conditions d'utilisation de ces locaux.

Article 9


Le directeur général de l'enseignement scolaire, le directeur général de l'action sociale, le directeur de l'hospitalisation et de l'organisation des soins et le directeur général de l'enseignement et de la recherche, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 2 avril 2009.


Le ministre de l'éducation nationale,

Xavier Darcos

Le ministre du travail, des relations sociales,

de la famille, de la solidarité

et de la ville,

Brice Hortefeux

Le ministre de l'agriculture et de la pêche,

Michel Barnier

La ministre de la santé et des sports,

Roselyne Bachelot-Narquin

La secrétaire d'Etat

chargée de la solidarité,

Valérie Létard
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 07:17
JORF n°0081 du 5 avril 2009 page 6006
texte n° 9


ARRETE
Arrêté du 3 avril 2009 modifiant l'arrêté du 17 mars 1994 modifiant l'arrêté du 15 septembre 1993 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique et précisant les modalités du passage des épreuves du second groupe pour les candidats en situation de handicap autorisés à étaler le passage des épreuves de l'examen

NOR: MENE0830826A


Le ministre de l'éducation nationale,
Vu le code de l'action sociale et des familles, notamment son article L. 114 ;
Vu le code de l'éducation, notamment ses articles L. 112-4, D. 336-8, D. 336-28, D. 336-40 et D. 351-27 ;
Vu l'arrêté du 15 septembre 1993 modifié relatif aux épreuves du baccalauréat technologique à compter de la session 1995 ;
Vu l'arrêté du 17 mars 1994 modifié modifiant et complétant l'arrêté du 15 septembre 1993 relatif aux épreuves du baccalauréat technologique à compter de la session de 1995 ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 27 novembre 2008 ;
Vu l'avis du Conseil national consultatif des personnes handicapées du 3 décembre 2008 ;
Vu l'avis du comité interprofessionnel consultatif du 8 décembre 2008, Arrête :


Après l'article 7 de l'arrêté du 17 mars 1994 susvisé, il est inséré un article 7-1, rédigé comme suit :
« Les candidats qui présentent un handicap tel que défini à l'article L. 114 du code de l'action sociale et des familles et qui sont autorisés à étaler sur plusieurs sessions le passage de la totalité des épreuves de l'examen conformément à l'article D. 336-8 du code de l'éducation sont également autorisés à étaler le passage des épreuves du second groupe dans les conditions suivantes.
En fonction du relevé des notes qui lui est remis après la délibération du jury sur la série d'épreuves du premier groupe qu'il a passées lors d'une session, le candidat peut faire le choix, par anticipation de la totalité de ses résultats au premier groupe d'épreuves et de la décision finale du jury, de se présenter à une ou deux épreuves de contrôle correspondant aux disciplines dans lesquelles il a passé l'épreuve du premier groupe lors de la même session.
A l'issue du passage de la totalité des épreuves du premier groupe, et si la décision finale du jury l'autorise à s'y présenter, le candidat fait le choix définitif de la ou des deux épreuves de contrôle qu'il retient au titre des épreuves du second groupe. Lorsque ce choix définitif porte sur des disciplines pour lesquelles il a déjà subi l'épreuve de contrôle par anticipation, les résultats qu'il y a obtenus sont immédiatement pris en compte par le jury au titre du second groupe.
Dans le cas contraire, le candidat confirme qu'il renonce définitivement aux résultats de la ou des deux épreuves de contrôle passées par anticipation qu'il ne souhaite pas conserver et passe, lors de la session où le jury a rendu sa décision finale, la ou les deux épreuves correspondant à ses choix.
Quel que soit le nombre de sessions accordé au candidat pour étaler la totalité des épreuves du premier groupe de l'examen, il ne peut passer qu'une épreuve de contrôle par discipline évaluée au premier groupe d'épreuves. De même, le nombre total des épreuves de contrôle que le candidat peut conserver au titre du second groupe d'épreuves est limité à deux. »

Article 2


Les dispositions du présent arrêté entrent en application à compter de la session 2009 de l'examen du baccalauréat technologique.

Article 3


Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.


Fait à Paris, le 3 avril 2009.


Pour le ministre et par délégation :

Le directeur général

de l'enseignement scolaire,

J.-L. Nembrini
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:10
Type du texte Réponse écrite
Titre Réponse à la question écrite Assemblée nationale n° 26418 du 1er juillet 2008 de Madame Aurélie FILIPETTI : Handicapés (intégration en milieu scolaire - perspectives)
Auteur(s) du texte ASSEMBLEE NATIONALE
Auteur de la question FILIPETTI (Aurélie)
Destinataire de la question MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE
Titre du périodique J.O. AN (Q)
Date 2009-03-03
Numéro, pages n° 9, p. 2069
Résumé À la rentrée 2008, le nombre d'auxiliaires de vie scolaire a été porté à 24 684. Les actions portent le développement et l'amélioration du fonctionnement des dispositifs collectifs spécialement adaptés à la scolarisation des élèves handicapés, les classes d'intégration scolaires (CLIS) dans le premier degré et les unités pédagogiques d'intégration (UPI) dans le second degré. L'ouverture de 2000 UPI à l'horizon 2010 est programmée, de façon à permettre la couverture de tout le territoire. Ce plan de création permettra de scolariser un nombre beaucoup plus important d'élèves handicapés en collège et en lycée. Le nombre d'ouvertures d'UPI programmées pour 2008-2009 est de plus de 250 (dont plus de 200 en collèges, 30 en lycées professionnel et 20 en lycée), portant leur nombre total à environ 1540.
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 10:06
Type du texte Décret
Titre Décret n° 2009-293 du 16 mars 2009 modifiant le décret n° 2006-572 du 17 mai 2006 fixant l'organisation de l'administration centrale du ministère de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche
Auteur(s) du texte MINISTERE DE L'EDUCATION NATIONALE, DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE
Titre du périodique J.O. Lois et Décrets
Date 2009-03-17
Numéro, pages n° 64, texte n° 18, 4 p.
Résumé L'intitulé du décret du 17 mai 2006 susvisé est remplacé par l'intitulé suivant : "Décret n° 2006-572 du 17 mai 2006 fixant l'organisation de l'administration centrale des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur et de la recherche". La direction générale de l'enseignement supérieur est remplacée par la direction générale pour l'enseignement supérieur et l'insertion professionnelle, la direction générale de la recherche et de l'innovation par la direction générale pour la recherche et l'innovation.
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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 08:59
Collège numérique pour cours interactifs

Adieu craie et tableau noir, bienvenue au tableau numérique interactif et au stylet électronique. Ouvert à la rentrée 2008, le collège Charpack (Val-d’Oise) est sorti de terre équipé des dernières technologies high-tech en matière d’éducation.

Objectif : rendre attractif l’établissement dans une banlieue qui bénéficie d’une image scolaire dégradée et alléger le poids des cartables. Les manuels restent à la maison à disposition des élèves tandis que les enseignants utilisent des ressources numériques projetées sur un tableau tactile pour dispenser leurs cours. Les éditeurs ont joué le jeu en fournissant des manuels numériques et numérisés.

Pour réussir, l’initiative nécessitait une forte adhésion de l’équipe pédagogique. Situé dans une banlieue défavorisée à quelques encablures des pistes de Roissy, Goussainville n’attire pas a priori les enseignants chevronnés. La grande majorité des professeurs qui avaient fait acte de candidature pour être affectés dans l’établissement sortaient tout juste de l’école ou n’avaient derrière eux que quelques années d’expérience. Ils ignoraient que l’établissement serait tout numérique.

La jeunesse de l’équipe a contribué à la réussite du projet. Delphine Ollivier, professeur d’anglais de 26 ans, se remémore les débuts. "A la rentrée, nous avons eu une formation au maniement des tableaux numériques interactifs d’à peine trois jours. A la fin, on nous a dit qu’on ne nous forçait pas à rester, qu’il fallait le sentir, mais personne n’est parti." Pas spécialement calée en informatique, Delphine a appris vite, apprivoisant au fil des semaines les multiples fonctions qu’offre le tableau numérique interactif. "Maintenant, explique-t-elle, j’utilise des vidéos et des enregistrements en anglais sur Internet. Les situations sont plus authentiques que dans les manuels scolaires traditionnels. Du coup, les élèves sont plus motivés et ont davantage envie de parler."

Installé dans son bureau aux grandes baies vitrées, le principal du collège - M. Ravo pour son entourage -, détaille le dispositif. L’établissement, qui est prévu pour 600 élèves en accueille pour l’instant 375. Il est équipé de 17 tableaux numériques interactifs, 25 à la prochaine rentrée. Chaque professeur a reçu un ordinateur portable. Le collège dispose pour les élèves d’une salle informatique "XXL" avec 30 ordinateurs en libre accès. Par ailleurs, un jeu de 30 portables supplémentaire est disponible pour les professeurs qui auraient besoin ponctuellement d’équiper leur classe.

Le collège s’est également doté d’un environnement numérique de travail qui permet à tous, élèves, professeurs, mais aussi administration, de se connecter à partir d’un ordinateur à une sorte de bureau virtuel grâce à un mot de passe. Les élèves peuvent ainsi communiquer avec la classe, leurs enseignants avoir accès à leur emploi du temps et à des ressources numériques (encyclopédies, dictionnaires, manuels...).

Le câblage de l’établissement a coûté environ 200 000 euros, l’équipement en ordinateurs et en tableaux numériques, 300 000, soit un surcoût de l’ordre de 200 000 à 250 000 euros par rapport à un collège neuf classique.

Comment fonctionne un tableau numérique interactif ? Un écran blanc tactile est relié à un ordinateur par un câble ou sans fil. Un vidéoprojecteur affiche l’écran de l’ordinateur sur celui-ci. "Le tableau proprement dit est une sorte de grande tablette graphique. Un logiciel permet d’effectuer toute une série d’actions grâce au stylet électronique. En cliquant sur des icônes, l’utilisateur a accès à des outils comme un stylo, une gomme, un compas. Il peut, par exemple, agir sur une carte géographique affichée à l’écran en y ajoutant des informations, ou sur une figure géométrique.

"Cette nouvelle technologie bouleverse notre façon d’enseigner, explique un professeur d’histoire-géographie. Nous pouvons inclure dans nos cours du son, des vidéos, ce qui rend les faits plus concrets pour les élèves." Lors des cours sur la seconde guerre mondiale, l’enseignante a projeté à ses élèves des films d’archives de l’Institut national de l’audiovisuel sur le débarquement, le bombardement de Londres. Elle leur a fait écouter des messages codés de la Résistance. Le système présente aussi l’avantage d’enregistrer les cours, ce qui permet de les envoyer à un élève absent ou de reprendre le cours, le lendemain, où on l’a laissé la veille.

Mohammed, 13 ans, élève de quatrième, s’est vite habitué à ces nouveaux outils. "C’est beaucoup mieux qu’avant, on n’utilise pas la craie mais le stylet. Dans mon précédent collège, l’an dernier, presque personne ne voulait aller au tableau. Maintenant, tout le monde veut participer."

LM

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 07:36
JORF n°0065 du 18 mars 2009 page
texte n° 66


DECRET
Décret du 16 mars 2009 relatif à la situation d'un inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale

NOR: MEND0903374D



Par décret du Président de la République en date du 16 mars 2009, il est mis fin, dans l'intérêt du service, aux fonctions et au détachement de M. Jacques AUBRY, dans l'emploi d'inspecteur d'académie, directeur des services départementaux de l'éducation nationale du Rhône.
M. Jacques AUBRY est réintégré dans son corps d'origine, inspecteur d'académie-inspecteur pédagogique régional, hors classe.

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 19:12
" L'instruction primaire est tout entière dans les Ecoles Normales. Ses progrès se mesurent sur ceux de ces établissements."

Guizot, 2 janvier 1833

A l'heure où justement la formation des "instituteurs" (pour maintenir l'appellation portée sur les fonts baptismaux de 1792), est en question, n'est-il pas salutaire, parfois, de faire un petit crochet par l'histoire ?
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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité
26 février 2009 4 26 /02 /février /2009 12:07
Des cours à domicile dans tout le Calvados… et pas seulement dans les grandes villes !

Grâce à la loi relative aux services à la personne (loi Borloo de 2007), l’accès au soutien scolaire et à tous types de cours à domicile s’est démocratisé. En effet, les montants versés aux organismes agréés donnent droit à 50 % de déduction ou crédit d’impôt. Ces cours peuvent également être payés avec les chèques CESU délivrés par votre banque  ou votre employeur (CESU pré financés)

Malgré toutes ces dispositions, il fallait que le soutien scolaire soit un réel service de proximité dans tout le Calvados: c’est désormais chose faite avec 14Homecole + dont l’originalité est de couvrir un maximum de villes et villages du Calvados.

Louise Faucher, ex enseignante (ayant travaillé ces quatre dernières années auprès d’élèves en difficulté), épouse d’inspecteur d’Académie et inspecteur pédagogique régional a ainsi voulu offrir un service de qualité aux habitants de sa région. Son message est clair :

« On peut habiter un endroit isolé et profiter des services à la personne comme tout le monde… ».

Pour ce faire, Louise recrute dans tout le département, des professeurs (en exercice ou à la retraite), des personnes ayant une expérience dans l’enseignement et, lorsque cela s’avère nécessaire, des étudiants d’un niveau minimum  Bac+3. C’est en recrutant au plus près des habitants qu’elle est en mesure de  répondre aux demandes venant de tout le Calvados.

Autre spécificité : Louise connaît bien le monde de l’éducation et tient à rencontrer personnellement chacun des candidats aux interventions.

14Homecole + s’adresse aux élèves de tout niveau scolaire mais aussi aux étudiants (classes préparatoires par exemple) et aux adultes souhaitant découvrir une matière ou se remettre à niveau.

En complément du soutien scolaire (accompagnement scolaire des élèves en difficulté ; prise en charge des élèves en arrêt-maladie), des cours à domicile et des cours d’initiation, 14Homecole +  propose un service « sortie d’école » bien pratique pour les parents : l’élève est raccompagné à son domicile, on lui prépare un petit goûter et il commence à faire ses devoirs en toute sérénité.

Encore un + de 14Homecole ? Les cours d’arabe, de chinois et d’autres langues exotiques comme le Dioula (Côte d’ivoire) et le Bambara (Mali) et le Wolof (Sénégal)…un peu d’exotisme dans le Calvados !

Pour en savoir plus, visitez le site http://www.14homecole.fr ou contactez Mme Faucher au 02 31 40 12 36.

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Published by Yves Marion - dans Enseignement - scolarité