Etudiants handicapés : accueil au sein des établissements supérieurs et aménagement des examens ou concours > Texte intégral
Etudiants handicapés : accueil au sein des établissements supérieurs et aménagement des examens ou concours > Texte intégral
Publics concernés : personnels de l'éducation nationale, personnels des services de l'Etat et des collectivités territoriales agissant dans le domaine de l'éducation, associations concernées par les questions relevant de l'enfance, du livre et de la lecture, de la prévention et de la lutte contre l'illettrisme.
Objet : suppression de l'Observatoire national de la lecture de la liste.
Entrée en vigueur : le texte entre en vigueur le lendemain de sa publication.
Notice : l'Observatoire national de la lecture (ONL) fait partie des commissions administratives à caractère consultatif dont le fondement réglementaire a été prorogé pour une durée de cinq ans par le décret n° 2009-627 du 6 juin 2009. La suppression de l'ONL a été décidée et fait l'objet d'un arrêté publié au même Journal officiel que le présent décret (NOR : MENE1121599A). En conséquence, le présent décret supprime l'ONL de la liste annexée au décret du 6 juin 2009.
Références : le décret du 6 juin 2009, dans sa rédaction issue du présent décret, peut être consulté sur le site Légifrance (http://www.legifrance.gouv.fr).
Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative,
Vu le décret n° 2006-672 du 8 juin 2006 modifié relatif à la création, à la composition et au fonctionnement de commissions administratives à caractère consultatif ;
Vu le décret n° 2009-627 du 6 juin 2009 relatif à certaines commissions administratives à caractère consultatif relevant du ministère de l'éducation nationale ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 7 juillet 2011,
Décrète :
Dans l'annexe du décret du 6 juin 2009 susvisé, la mention de l'Observatoire national de la lecture, créé par arrêté du 3 avril 2001, est supprimée.
Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative est chargé de l'exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 9 septembre 2011.
François Fillon
Par le Premier ministre :
Le ministre de l'éducation nationale,
de la jeunesse et de la vie associative,
Luc Chatel
Le ministre de l'éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative,
Vu le code de l'éducation ;
Vu l'avis du Conseil supérieur de l'éducation du 7 juillet 2011,
Arrête :
L'arrêté du 3 avril 2001 portant création de l'Observatoire national de la lecture est abrogé.
Le directeur général de l'enseignement scolaire est chargé de l'exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait le 9 septembre 2011.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de l'enseignement scolaire,
J.-M. Blanquer
le 7 09 2011
Le 5 septembre 2011, 12 millions d’élèves ont repris le chemin des écoles maternelles et primaires, des collèges et des lycées. Le ministre de l’éducation nationale a présenté les priorités de cette nouvelle rentrée scolaire le 31 août. La portée de ces engagements est toutefois mise en cause par certaines organisations représentatives des enseignants (SNUipp-FSU, SNES-FSU), des parents d’élèves (FCPE) et des enfants handicapés mentaux (Unapei).
Le ministre de l’éducation nationale met en avant "la priorité absolue donnée à la maîtrise des savoirs fondamentaux et l’importance accordée au développement d’expérimentations et de démarches innovantes". Il cite notamment l’application de la réforme du lycée à la classe de première (tronc commun d’enseignements en séries générales afin de faciliter les réorientations), le développement des internats d’excellence (plus de 10 000 places ouvertes aux élèves de milieu social défavorisé) et l’extension du programme "Ecoles , collèges, et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite", dit "ECLAIR", au sein duquel les élèves bénéficient notamment d’un suivi personnalisé.
Les syndicats enseignants et la FCPE dénoncent la suppression continue de postes d’enseignants dans le contexte actuel de hausse des effectifs des élèves (enfants nés à partir de 2000) et "au prix de la dégradation des conditions de scolarisation des élèves" (taux de scolarisation en maternelle en baisse, jeunes sans affectation à la rentrée, etc.). L’Unapei conteste pour sa part "l’augmentation affichée du nombre d’élèves handicapés" scolarisés en milieu ordinaire, qui "masque en fait un cruel manque de qualité" (insuffisance croissante de matériel pédagogique adapté et de formation des enseignants, etc.).
Mots clés : Enseignement Handicapés
TRIBUNEJack Lang. Ministre de l’éducation de 1992 à 1993 et de 2000 à 2002
«Une école élitaire pour tous. Sans craindre de lasser, je redis ici mon attachement définitif à cette ambition qui rejoint l’idéal culturel de Jean Vilar et Antoine Vitez. Trop de discours, y compris parfois à gauche, tendent à opposer l’exigence d’excellence et la volonté d’assurer l’accès de tous les enfants aux savoirs. Face à ces dilemmes, une révolution éducative s’impose, que seul un gouvernement courageux et imaginatif pourra enclencher. "Rien de grand ne s’est jamais accompli...
Les chefs d'établissement de 297 collèges, 28 lycées (dont 17 lycées professionnels et 11 lycées généraux et technologiques) devaient choisir leurs enseignants à cette rentrée. Dans la mesure des places vacantes, évidemment. Les enseignants postulent sur des postes à profil et disposent d'une lettre de mission. Cette lettre leur demande en particulier d'accompagner chaque élève individuellement dans l'acquisition des connaissances et des compétences du socle commun.
Il s'agit d'une mesure dérogatoire qui vise des établissements en grande difficulté. Le "dispositif Eclair" (pour collèges et lycées pour l'ambition, l'innovation et la réussite) doit faciliter le développement d'innovations et d'expérimentations pédagogiques. Il doit offrir plus d'autonomie aux équipes éducatives pour s'adapterau contexte local. L'ensemble des innovations mises en oeuvre devant évidemmentgarantir la maîtrise des apprentissages fondamentaux pour tous les élèves.
Dans ces collèges et en classe de seconde, un préfet des études assure le suivi pédagogique et éducatif des élèves, niveau par niveau. Des échanges de service entre enseignants des premier et second degrés peuvent être proposés. 2 100 écoles entrent aussi dans ce dispositif.
Comment réinventer l'école ? | | 02.09.11 | 12h46
Certes l'école est à réinventer ! Rapidement, très rapidement pour répondre au "vandalisme d'Etat" stigmatisé par Jack Lang dans sa lettre au Président de la République (25 août 2011) en écho à son cri d'alerte déjà publié en 2008 dans sa célèbre lettre à Xavier Darcos. Cependant deux pièges sont à éviter. le premier serait de louer par je ne sais quelle élan nostalgique l'école d'hier, comme la seule susceptible de répondre aux besoins actuels inencore que l'école de la République donne matière à réflexion. Le second, serait de redonner aux courants libertaires, institutionnels voire autogestionnaires un lustre qu'au demeurant ils n'ont peut-être jamais eu. Oui, il faut réinventer l'école, avec de nouveaux objectifs et surtout avec de nouveaux outils.
"L'Ecole est le socle de notre nation, l'assise de notre société, la clef de voûte de notre avenir" .
C'est pas ces mots forts que débute le nouvel ouvrage de Jack Lang. L'auteur y stigmatise dans "Lettre au Président de la République" ce qu'il nomme un "vandalisme d'Etat" pour désigner la situation faite à notre école.
A la vérité, la problématique n'est pas neuve. Elle renvoie aux débats introduits par les penseurs de la Révolution. Qu'est-ce que l'Ecole ? Pourquoi l'Ecole ? S'agissant de l'école primaire, un Thiers n'hésitait pas à afffimer qu'il préférait" un instituteur sonneur de cloches plutôt qu'un mathématicien" et de confier l'enseignement primaire au clergé ! Aujourd'hui le problème consiste pour l'essentiel à se demander si notre école primaire doit rester l'Ecole, l'Ecole de la nation, l'Ecole de la République ou bien, au contraire, si cette école ne doit pas être livrée aux lois du marché. Il semble que la seconde solution soit actuellement privilégiée. Et qu'on y prenne garde, cette solution trouve des adeptes parfois les moins attendus notamment lorsqu'on valorise les intrusions médicales dans le domaine pédagogique ou, plus redoutable encore, lorsqu'on détourne à des fins consuméristes des principes naguères avancés par des pionniers de la pédagogie. Par exemple, en avançant sans autre analyse, comme la panacée, les pédagogies institutionnelles, libertaires ou autogestionnaires introduisant, de fait, la plus grande inégalité de traitement qui soit au détriment, évidemment, de ceux qui auraient le plus besoin de l'Ecole.
Cela se produit sous nos yeux sans même qu'il y ait débat !
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Par décret du Président de la République en date du 24 août 2011, les inspecteurs d'académie-directeurs des services départementaux de l'éducation nationale dont les noms suivent sont nommés, en la même qualité, dans les départements ci-dessous désignés :
Ain : M. Lionel Tarlet (département de Corse-du-Sud), à compter du 1er septembre 2011, en remplacement de M. Philippe Sauret, appelé à d'autres fonctions.
Orne : M. François Lacan (département de la Lozère), à compter du 1er septembre 2011, en remplacement de Mme Patricia Galeazzi, mutée.
Les inspecteurs d'académie adjoints dont les noms suivent sont nommés inspecteurs d'académie-directeurs des services départementaux de l'éducation nationale dans les départements ci-dessous désignés :
Gers : M. René-Pierre Halter (département du Var), à compter du 1er septembre 2011, en remplacement de M. Denis Toupry, muté.
Vosges : Mme Michèle Weltzer (département du Nord), à compter du 1er octobre 2011, en remplacement de Mme Danièle Cagnat, appelée à d'autres fonctions.
Les priorités de la rentrée 2011 sont définies au Bulletin officiel. Tous les ans, une circulaire fixe les priorités d'action du ministère chargé de l'éducation nationale pour l'année scolaire suivante. Pour 2011-2012, elle se concentre sur plusieurs points : améliorer les résultats des élèves et le climat scolaire, mieux accompagner les enseignants, promouvoir l'excellence et lutter contre les inégalités.